Lutte contre le VIH /SIDA : l’OMS définit les nouvelles lignes d’orientation sur l’auto-dépistageMercredi 30 Novembre 2016 - 16:03 Prélude à la célébration, le 1er décembre de la journée mondiale de lutte contre le Sida, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié le 29 novembre, un rapport précisant les nouvelles lignes directrices sur l'auto-dépistage du Vih. La stratégie permettra d’améliorer l'accès au diagnostic sur la maladie et son utilisation effective. Ce document souligne que l'insuffisance du nombre de diagnostics du Vih constitue un obstacle et un frein majeur pour la mise en œuvre des recommandations de l'agence onusienne. Notamment, celles qui préconisent de proposer le traitement antirétroviral (TAR) à toute personne séropositive. « Plus de dix huit millions de séropositifs sont actuellement sous TAR et un nombre important n’arrivent toujours pas avoir accès au traitement. Parce que, la majorité d'entre eux ignorant leur statut. Actuellement, environ quatorze millions représentant 40% de personnes porteuses de la maladie ne connaissent pas leur statut. Ce qui fait qu’ils soient exposés à un risque élevé d'infection et qu’il éprouvent des difficultés d’accéder aux services de dépistage existants », indique l’expertise. Tout en déplorant un fait selon lequel, des millions de personnes atteintes de la maladie ne bénéficient toujours pas du traitement indispensable qui peut également empêcher de transmettre le virus à autrui. Insistant sur l’importance de l’auto-dépistage, la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan a précisé que l'auto-dépistage qui est une stratégie de lutte, devrait permettre à de nombreuses personnes de connaître leur statut et de savoir comment obtenir le traitement et l'accès aux services de prévention. « L'auto-dépistage signifie que les gens peuvent utiliser la salive ou le sang pour connaître leur statut en privé, notamment dans un endroit confortable pour eux. Mais, il est conseillé à ceux qui ont un résultat positif d'aller faire un test de confirmation dans un dispensaire. C’est pourquoi, l'OMS recommande que soit délivrées à ces personnes, des informations nécessaires susceptibles de les rapprocher aux services de conseil, de prévention et de traitement », a ajouté, Margaret Chan, en arguant que l'auto-dépistage du VIH est un moyen d'atteindre davantage de personnes dont l'infection n'est pas diagnostiquée et il représente une avancée pour leur donner les moyens de faire un diagnostic à temps et avant l’évolution de la maladie. Environ 80% de personnes atteintes de la maladie dans le monde sont mises sous traitement antirétroviral (TAR) Indiquant les statistiques, ce rapport signifie également que, entre 2005 et 2015, la proportion de personnes connaissant leur statut est en augmentation. Car, elle est passée de 12% à 60% au niveau mondial. Et, cette augmentation du dépistage dans le monde a abouti à ce que plus de 80% des personnes ayant acceptées d’être diagnostiquées soient sous TAR. Par ailleurs, selon l’enquête, la couverture reste faible dans certains groupes de population. Par exemple, les taux mondiaux pour la couverture du dépistage révèlent que la prévention et le traitement sont plus faibles chez l'homme que chez la femme. « Les hommes ne représentent que 30% des personnes ayant fait le test de dépistage du Vih Par conséquent, les hommes séropositifs ont une moins grande probabilité d'être dépistés et mis sous traitement antirétroviral. Les nouvelles lignes directrices de l'OMS préconisent des moyens d'aider les personnes séropositives pour le Vih à prévenir leurs partenaires et à les encourager à se faire dépister », conclu, le rapport. Rock Ngassakys Notification:Non |