Lutte contre le terrorisme: vers la montée en puissance de la force conjointeMercredi 17 Janvier 2018 - 17:15 La ministre française des Armées, Florence Parly, a fait état, le 15 janvier à Paris, des avancées des engagements des pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad) et du groupe des donateurs (France, Arabie saoudite, Etats-Unis, Emirats arabes et l'Union européenne ) dans la mise en oeuvre de la force conjointe contre le terrorisme au Sahel.
Florence Parly était entourée de ses homologues du G5 Sahel, Tiéna Coulibaly (Mali), Jean Claude Bouda (Burkina Faso), Mamadou Diallo Bathia (Mauritanie), Kalla Moutari (Niger) et Bichara Issa Djadallah (Tchad), ainsi que des chefs d'état-major. Elle a déclaré, lors de la présentation des travaux de la réunion des ministres de la Défense du G5 Sahel et des pays contributeurs: "La force de la majorité a fait des progrès remarquables, par sa couleur, la nouveauté et l'enthousiasme". Ainsi, ayant lancé la deuxième opération contre le terrorisme, la ministre a rappélé, cependant, la difficulté à créer une force intégrée, "ce qui est un projet ambitieux, nécessaire, mais qui demande du temps", a-t-elle souligné, "mais un projet que redoutent nos ennemis, car les djihadistes ne veulent pas notre solidarité. Or, la sécurité n'attend pas", a-t-elle ajouté. Les besoins de la force conjointe du Sahel La mise en place de cette force va nécessiter deux cent-cinquante millions d'euros. Un sommet est prévu, le 23 février à Bruxelles, en Belgique, en vue d'attirer de nouveaux donateurs. Les Etats du Sahel ont sollicité quatre cent-trente millions d'euros pour mener la lutte contre le terrrorisme, qu'ils considèrent comme "une menace planétaire" qui ne peut être résolue par les Africains seuls. A terme, la force G5 Sahel devra prendre le relais de la force française Barkhane, qui compte quatre mille hommes, et sert aux côtés de treize mille hommes de la Minusma, pour la sécurité et la reconquête des zones contrôlées par les groupes extrémistes. L'engagement sans faille de la France Passage de la menace sahélienne à une menace globale Opération Pagnali ou "Tonnerre" en langue peule
Noël Ndong Notification:Non |