Lutte contre la traite des personnes : la coopération policière et judiciaire jugée nécessaireMardi 26 Novembre 2013 - 16:08 L’atelier de formation sur la traite des personnes qui se tiendra du 26 au 28 novembre à Brazzaville, permettra aux magistrats, policiers et gendarmes de se munir des outils nécessaires pour lutter contre ce trafic de personnes. L’objectif de ce projet est de contribuer à l’amélioration du dispositif de lutte contre la traite des personnes Dans le but de doter le Congo d’un pool de personnes ressources capables de transmettre les connaissances acquises à leurs collègues respectifs, cette session de formation mettra l’accent sur les techniques d’enquêtes, notamment financières, ainsi que sur les mécanismes en vue de faciliter la coopération policière et judiciaire. Durant trois jours, des enseignements sur l’étude relative à la traite des personnes seront dispensés. Il s’agira également de présenter l’avant-projet de loi portant sur la traite des personnes ainsi que les difficultés liées aux enquêtes et des pistes pour les surmonter. Plusieurs thèmes seront abordés. Kemo Oularé d’Interpol, exposera sur Interpol : partenaire-clé en termes de coopération internationale. Il formera les participants sur les outils d’échanges d’information et d’expériences en matière de coopération dans le contexte de la traite des personnes, les modalités de coopération avec les autorités nationales d’enquête, le potentiel de coopération internationale, et sur les expériences opérationnelles. Moustapha Ka développera le thème de la coopération pénale internationale, basée sur l’entraide et l’extraction. À cet effet, un modèle de requête d’entraide judiciaire sera présenté aux participants. Les conférenciers exposeront également sur la lutte contre la criminalité économique et financière, sur les techniques d’enquêtes, et enfin, sur les stratégies de défense communes. La représentante du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Annick Yolande Lékaka, a, pour sa part, exhorté les participants à contribuer activement aux travaux, aux fins d’un réel renforcement des capacités des acteurs chargés de l’application des lois, avec pour résultante, la cohérence d’ensemble dans les actions de lutte contre la traite des personnes au Congo. Il sied de rappeler que la présente session fait suite à celle qui s'était déroulée en janvier dernier. Cet atelier de formation tenu à l’attention des magistrats, policiers et représentants de la société civile, avait permis de mettre en place le comité de rédaction du projet de loi sur la traite des personnes. « Le premier atelier était organisé en prélude à l’élaboration d’une loi spéciale sur la traite des personnes. Le second a vocation de renforcer les capacités des acteurs de la loi, afin de leur permettre d’identifier et de protéger les individus », a fait savoir le directeur des affaires civiles, Armand Jocelyn Samba. Ce projet a été mis en œuvre au Congo depuis octobre 2012, par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), à travers son programme mondial de lutte contre la traite des personnes, financé par le département d’État américain. Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :Les participants à l'atelier de formation sur la traite des personnes. |