Limitation des gaz à effet de serre : des promesses non tenues31-10-2017 16:28 Le non-respect des engagements par les différents pays a été dénoncé par le directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Erik Solheim, dans son rapport annuel sur l’action climatique intitulé « Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique ».
A quelques jours de la COP23 qui se tiendra du 6 au 17 novembre à Bonn, en Allemagne, le responsable du PNUE a notamment prévenu que l’écart est « catastrophique » entre les promesses nationales de limitation des émissions de gaz à effet de serre et les réductions qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C. « Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions d’émissions nécessaires, creusant un écart dangereux, annonciateur de grands dérèglements (canicules, inondations, super-ouragans...) », a-t-il souligné. « Un an après l’entrée en vigueur de l’accord climat de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes d’une vie de misère », a-t-il déclaré. Le président pour 2017 de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, le ministre costaricain Edgar Gutierrez Espeleta, a, pour sa part, estimé que « l’accord de Paris a boosté l’action climatique, mais cette dynamique s’essouffle ». Dans son rapport rendu public le 31 octobre, synthèse des dernières études scientifiques, le PNUE note qu’il faut à la fois « urgemment accélérer les actions à court terme et renforcer l’ambition à long terme ». « Tous les pays sont concernés, notamment du G20 (3/4 des émissions) », précisent ses auteurs. La révision des engagements nationaux, prévue en 2020 par l’Accord de Paris, sera « la dernière occasion » de trouver la bonne trajectoire pour 2030 : sinon, il est extrêmement improbable que le monde reste sous 2°C et a fortiori 1,5°C de réchauffement par rapport à la Révolution industrielle, ajoute le texte, publié avant l’ouverture à Bonn de la 23e conférence de l’ONU sur les changements climatiques. Ces engagements à l'horizon 2025 ou 2030, présentés volontairement par les Etats à la COP21 fin 2015, devraient en principe faire monter le mercure de plus de 3°C d’ici à 2100. Pour rester sous 2°, il faudrait émettre au maximum 41,8 gigatonnes (Gt) équivalent CO2 en 2030, contre 51,9 Gt en 2016. Or, si les pays s’en tenaient à leurs engagements présents, sans les renforcer, ils produiraient encore 52,8 Gt en 2030.
A quelques jours de la COP23 qui se tiendra du 6 au 17 novembre à Bonn, en Allemagne, le responsable du PNUE a notamment prévenu que l’écart est « catastrophique » entre les promesses nationales de limitation des émissions de gaz à effet de serre et les réductions qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C. « Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions d’émissions nécessaires, creusant un écart dangereux, annonciateur de grands dérèglements (canicules, inondations, super-ouragans...) », a-t-il souligné. « Un an après l’entrée en vigueur de l’accord climat de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes d’une vie de misère », a-t-il déclaré. Le président pour 2017 de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, le ministre costaricain Edgar Gutierrez Espeleta, a, pour sa part, estimé que « l’accord de Paris a boosté l’action climatique, mais cette dynamique s’essouffle ». Dans son rapport rendu public le 31 octobre, synthèse des dernières études scientifiques, le PNUE note qu’il faut à la fois « urgemment accélérer les actions à court terme et renforcer l’ambition à long terme ». « Tous les pays sont concernés, notamment du G20 (3/4 des émissions) », précisent ses auteurs. La révision des engagements nationaux, prévue en 2020 par l’Accord de Paris, sera « la dernière occasion » de trouver la bonne trajectoire pour 2030 : sinon, il est extrêmement improbable que le monde reste sous 2°C et a fortiori 1,5°C de réchauffement par rapport à la Révolution industrielle, ajoute le texte, publié avant l’ouverture à Bonn de la 23e conférence de l’ONU sur les changements climatiques. Ces engagements à l'horizon 2025 ou 2030, présentés volontairement par les Etats à la COP21 fin 2015, devraient en principe faire monter le mercure de plus de 3°C d’ici à 2100. Pour rester sous 2°, il faudrait émettre au maximum 41,8 gigatonnes (Gt) équivalent CO2 en 2030, contre 51,9 Gt en 2016. Or, si les pays s’en tenaient à leurs engagements présents, sans les renforcer, ils produiraient encore 52,8 Gt en 2030.
Nestor N'Gampoula Notification:Non |