Libreville : la CÉÉAC et le FNUAP explorent les pistes d’une future coopérationMercredi 22 Avril 2015 - 13:45 « Nous restons ouverts à toutes les propositions devant aboutir sur une coopération de plus en plus fructueuse et multidimensionnelle avec les institutions du système des Nations unies, en général, et avec le FNUAP en particulier », a déclaré le secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, l’ambassadeur Ahmad Allam-Mi, au cours de la visite de courtoisie que lui a rendu le représentant résidant du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), le docteur Mamadou Kante. Au cours de ce tête-à-tête qui s’est déroulé en présence de la chargée de Programmes SR/VIH, le docteur Patricia Stoelle Keba, le diplomate onusien a présenté brièvement son institution en insistant sur ses missions et son fonctionnement à travers le monde et le continent africain. Crée en 1969, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), est un organisme de développement international qui œuvre en faveur du droit à la santé et de l’égalité des chances pour chaque femme, homme et enfant, a précisé le docteur Mamadou Kante avant d’ajouter que le FNUAP offre son appui aux pays pour utiliser les données de population dans la formulation des politiques et des programmes visant à réduire la pauvreté et pour faire en sorte que toutes les grossesses soient désirées, que tous les accouchements soient sans danger, que tous les jeunes soient protégés du VIH et du sida et que toutes les filles et toutes les femmes soient traitées avec dignité et respect. Pour sa part, le secrétaire général de la CEEAC s’est livré à un véritable plaidoyer en faveur des États membres, afin que le FNUAP apporte sa contribution à la mise en œuvre de certaines décisions relatives à la résorption des crises causées par le terrorisme (le cas de l’agression de Boko Haram contre le Cameroun et le Tchad) et la lutte contre les maladies transfrontalières et les pandémies, etc. L’ambassadeur Ahmad Allam-Mi a invité son hôte à intégrer au plus vite le groupe des amis de la CEEAC, afin qu’il soit mieux édifié sur le processus d’intégration régionale en Afrique Centrale. Yvette Reine Nzaba |