Les parlementaires de l’APF visitent l’Ecole de peinture de Poto-poto

Mercredi 9 Avril 2014 - 20:00

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Après deux jours de travaux, les membres de la Commission de l’éducation, de la communication et des affaires culturelles (Cécac) de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) ont visité, le 9 avril, l’École de peinture de Poto-Poto, dans le quatrième arrondissement de Brazzaville

Cette mission de travail, qui a débuté le 7 avril, a permi aux parlementaires de se faire une image de ce qu’est l’art congolais. « La commission ne s’occupe pas seulement de l’éducation, mais aussi des affaires culturelles. Il nous paraissait important, après avoir discuté pendant deux jours sur d’autres aspects de la commission, de visiter une structure culturelle au Congo. J’apprécie énormément l’art africain, et surtout l’art congolais. Ces œuvres sont impressionnantes, et c’est un honneur pour le Congo d’avoir une école de qualité », a affirmé le président de la Cécac, Didier Berberat.

Ces tableaux représentent généralement des scènes de vie courante, la faune et la flore, les Miké (petits personnages), l’écriture musicale. Après cette visite guidée dans la salle d’exposition, les parlementaires venus de divers horizons ont acheté des toiles, parmi les collections des artistes peintres, émerveillés par les couleurs et les illustrations de ces tableaux.

Au terme de la visite, le président de la Cécac de l’APF a signé le livre d’or pour graver le souvenir de leur passage dans cette école. « Il y a beaucoup de tableaux qui m’ont impressionné. Ce sont des tableaux de grande qualité qui illustrent la vie africaine. L’APF n’est pas un opérateur de la Francophonie, mais peut susciter et faciliter des échanges. Si elle ne peut pas organiser, à titre d’exemple, une exposition d’artiste congolais en Europe ou ailleurs, l’APF peut par contre favoriser ce genre d’échanges. Nous ferons en sorte qu’il y ait une ouverture de la part des galeries, ainsi que des écoles à l’étranger », a conclu Didier Berberat.

Pour rappel, l’École de peinture de Poto-Poto est née à l’époque coloniale, vers les années 1940. Les pionniers étaient principalement des peintres français installés au Congo, mais actuellement, le rayonnement de la peinture congolaise est assuré par l’Association des artistes peintres de Poto-Poto et certaines individualités.

Députés et sénateurs de la Cécac ont débattu, le 8 avril, de l’éducation inclusive et de qualité pour tous en Francophonie ; la formation professionnelle ; la liberté de la presse ; et le VIH/Ssda. « La table ronde sur la liberté de la presse, la responsabilité et la formation des journalistes a permis aux participants de mener des réflexions constructives sur la pratique de la presse, au moment où les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont en plein essor », a déclaré la deuxième vice-présidente du Sénat, Jeanne Émilie Ngoto.

Concernant l’éducation, l’expérience suisse en matière de formation qualifiante des jeunes a été mise en avant. Astreints à la recherche constante de valeur ajoutée sur des problématiques d’intérêt commun, les parlementaires se sont engagés à faire pression sur leur gouvernement et à jouer leur rôle dans la prise de décision.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Didier Berberat signant le livre d'or de l'École de peinture de Poto-Poto (© DR).