Chine : assouplissement de la politique de l’enfant unique
Les dirigeants communistes chinois réunis en session plénière à Pékin ont annoncé, le 15 novembre, plusieurs décisions dont la mise en œuvre devrait apporter d’importants changements, aussi bien sur le plan des droits humains que sur l’économie et la société. Entre autres, la politique de l’enfant unique par couple sera allégée. Un deuxième enfant est désormais autorisé au couple dont l’un des parents est lui-même enfant unique. Plus de 10 millions de couples seraient éligibles pour avoir un second enfant, selon un expert de la question cité par l’agence Chine nouvelle. Pour plusieurs internautes chinois, la mesure arrive plutôt tard. « C’est bien, mais on n’as plus les moyens d’élever un second enfant », a réagi l’un d’entre eux, faisant allusion à l’inflation des prix des produits de première nécessité dans la plupart des grandes villes du pays. Par ailleurs, les autorités chinoises ont choisi d’ouvrir les projets financés par l’État aux sociétés privées et d’accorder une plus grande place aux banques privées. Des concessions sont également annoncées pour élargir l’accès des Chinois à internet et aux réseaux sociaux.
CPI : l’ONU déboute les pays africains
L’Afrique n’a pas recueilli suffisamment de voix favorables à sa demande de suspension des procès pour crimes contre l’humanité intentés contre le président et le vice-président kényans. Sur quinze pays membres du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies réunis le 15 novembre au siège, à New York, sept seulement avaient appuyé la démarche des dirigeants africains et huit autres s’étaient abstenus. Outre les membres africains, la Russie, le Pakistan et la Chine avaient soutenu le projet de résolution demandant la suspension des poursuites contre Uhuru Kenyatta et William Ruto, deux dirigeants en fonction poursuivis par la Cour pénale internationale (CPI) comme cela ne s'était jamais vu jusqu’ici. La majorité des membres occidentaux du conseil ont regretté une crise « inutile » provoquée ainsi par les Africains, en s’appuyant sur des solutions pratiques proposées par la CPI qui permettraient aux deux dirigeants kenyans de continuer à diriger leur pays. Ce que semblent ne pas entendre des officiels africains interrogés après la décision onusienne. L’actuel président et le vice-président kényans sont poursuivis depuis 2011 pour leur responsabilité présumée dans les violences politico-ethniques occasionnées dans leur pays par les élections présidentielles de 2007 et qui avaient provoqué plus de 1 000 morts.
France : Levée de boucliers contre le racisme
Après la publication à la une de l’hebdomadaire français d’extrême droite, Minute, des propos assimilant la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à un singe, les dénonciations viennent de toutes parts dans ce pays où une « marche des républicains » contre le racisme est prévue le 8 décembre. Les responsables de la droite, tout comme ceux de la gauche au pouvoir, n’ont pas manqué de mots pour stigmatiser cet acte « abject » selon le centriste Jean-Louis Borloo. À la parole se joignent cette fois-ci des gestes de soutien à la ministre de race noire. Premier sur cette la ligne de défense, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a saisi la justice contre le journal et l’ouverture d’une information s’en est suivie. La démarche est soutenue par les députés socialistes, dont le chef de file Bruno Le Roux a voulu que chacun soit placé devant ses responsabilités et appelle à « ne rien laisser passer ». À droite, l’ancien ministre UMP, Éric Woerth s’est dit, lui aussi, favorable à la marche des républicains contre le racisme. D’autres manifestations sont également annoncées. Notamment une marche le 30 et un meeting de « défense de la République contre les extrémismes » programmée le 27 novembre par le Parti socialiste, en présence de trois ministres : Christiane Taubira, Manuel Valls et Vincent Peillon.
Football : Ronaldo vainqueur de la première manche du duel avec Ibrahimovic
L’attaquant portugais, sociétaire du Réal Madrid, a signé l’unique but du match aller de la phase des barrages, zone Europe, qualificatif à la Coupe du monde 2014, qui opposait vendredi soir l’équipe nationale de son pays à celle de la Suède. Un match qui avait valeur de face-à-face entre deux des grands butteurs mondiaux du moment : Cristiano Ronaldo et Zlatan Ibrahimovic. Le capitaine de la Seleççao a remporté ce duel des titans en battant d’une jolie tête le portier suédois, à la 82e minute du match. Il aurait même doublé la mise quatre minutes plus tard si sa nouvelle reprise de tête n’avait trouvé le montant adverse. De Zlatan, on n’a pas vu grand-chose ce vendredi soir au stade de la Lumière de Lisbonne, même si les visiteurs s’étaient montrés plus dangereux à la première mi-temps de ce match. Rendez-vous est pris pour mardi à la manche retour.
