Le PADE satisfait du travail abattu par l’ONG ASI en faveur des jeunes filles vulnérablesMercredi 8 Juin 2016 - 20:05 Le suivi des activités de formation mis en œuvre par ASI à Pointe-Noire subventionnées par le Projet d’appui à la diversification de l’économie (PADE) par la mission de travail des représentants dudit projet a pris fin le 8 juin par une note de satisfaction. 15 jeunes filles en situation de vulnérabilité ont reçu du 7 au 8 Juin la visite des représentants du PADE conduits par Jeannin Ndamba, expert PADE/FACP. Après la signature de la convention entre ASI et le PADE pour la mise en œuvre d’un projet de formation, d’accompagnement et d’insertion professionnelle de 15 jeunes filles mères en situation de vulnérabilité à Pointe-Noire dans les métiers tels la soudure, la tôlerie peinture, l’électricité auto, la couture, la coiffure, la menuiserie, la mission de travail a visité les 15 ateliers des maîtres artisans appuyés par le PADE via ASI. Se rendre compte des activités développées par l’Ong Actions de solidarité internationale (ASI) a été l’objectif de la mission. Ainsi, à la fin de la visite, Jeannin Ndamba a déclaré « Le constat que nous avons fait est un constat satisfaisant puisque nous constatons de l’effectivité des activités menées par ASI qui a signé une convention avec le PADE. Les 15 jeunes filles par le biais de la formation, on leur transfère des compétences qui vont faire qu’elles aient la maîtrise d’un métier, tremplin pour une insertion professionnelle. Nous constatons qu’elles sont quasiment à la fin de leur formation. Certes, il y a deux ou trois filles qui éprouvent quelques difficultés mais cela sera vu en concertation avec ASI. Aussi, les 15 maîtres artisans ont bel et bien reçu la formation ainsi que les fiches métiers élaborées avec l’appui du PADE ». Dans le cadre de la composante 2 du projet PADE, il a été mis en place une unité opérationnelle dénommée « Fonds d’appui à coût partagé », et dont l’une des missions est de développer le marché local de la formation. Il s’agit, par le biais des subventions non remboursables, d’appuyer les structures à livrer des formations existantes ou de nouveaux modules de formation en relation avec les besoins des secteurs cibles du PADE. « On a accompagné ASI dans ce que nous appelons le soutien à l’employabilité, c’est-à-dire la formation qui doit déboucher nécessairement sur une insertion socio professionnelle. Les jeunes filles sur le terrain développent des compétences pour avoir la maîtrise d’un métier (soudure, coiffure, peinture tôlerie, menuiserie), une formation qui va favoriser leur insertion socio professionnelle. Avec l’apport des partenaires d’Asi, une insertion professionnelle est envisageable ou à défaut un auto emploi pour ces filles, puisque plusieurs d’entre elles ont déjà manifesté le désir de créer à la fin de la formation leur propre atelier », a conclu Jeannin Ndamba.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :une bénéficiaire de la formation à l'atelier
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