Journée mondiale de lutte contre le Sida : les élèves de l’EMPGL sensibilisés au danger de cette pandémie

Samedi 3 Décembre 2016 - 15:12

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Dans le cadre de cette célébration, s’est tenue le 1er décembre, dans la salle de réunions de l’Ecole Militaire Préparatoire Général Leclerc (EMPGL) à Brazzaville, une conférence-débat axée sur les dangers du sida.

L’objectif de cette tribune était triple : ausculter les trois domaines d’intervention fondant sur les modes de transmission de la maladie en proposant quelques pistes de solutions préventives et inviter à observer les règles liées à la protection contre cette pandémie qui ne peut être un sujet tabou dans les familles.

L’un des représentants d’Afrika Telema, initiateur de cette campagne, a lu à l’occasion le message du Père fondateur et président de cette ONG, Jean-Marie Bukasa Malu, qui soulignait : « Sida pas gentil, Sida pas d’amis », et dans sa prosopopée, il le traite d’ennemi de la paix.

Le docteur Paul Boumandouki, quant à lui, a fait un bref rapport de la situation sur le plan mondial. L’on apprendra ainsi qu’il ressort des enquêtes réalisées par l’Onusida en 2015, qu’en 2014 effectivement à travers le monde, on comptabilisait 36,9 millions de personnes vivant avec le VIH dont 23,5 millions habitants au sud du Sahara. Et sur ces 36,9 millions habitants, 17,1 millions ne savaient pas qu’ils étaient infectés par le virus du sida ; ils n'étaient pas informés, qu’ils distribuaient le virus au cours des rapports non protégés.

En ce qui concerne les modes de transmission, selon l’enquête, 90% des cas se transmettent par voie sexuelle ; elle peut être hétérosexuelle : homme –femme ; homo sexuel : homme-homme ; oro génitale (buccale) : de la bouche de l’homme (l’organe génitale féminin) ou de la bouche de la femme (l’organe génitale masculin).

« Il y a plusieurs facteurs de transmission : l’alcoolisme (une fois ivre l’on ne se contrôle plus) ; par voie sexuelle : les rapports traumatisants (viols) ; les infections sexuellement transmissibles ; le multi partenariat et les rencontres inopinées ; la transmission par voie sanguine – en utilisant le matériel à usage multiple, notamment des seringues, rasoirs, aiguilles, vernis, etc.  Enfin, la transmission de la mère à l’enfant », a indiqué le docteur Paul Boumandouki.

En matière de prévention, l’on peut retenir l’abstinence sexuelle, la fidélité, le dépistage volontaire et le préservatif.

Cette conférence-débat a été un grand moment d’échanges entre l’animateur et l’auditoire. A l’issue de la séquence des questions-réponses, le public a quitté la salle satisfait et informé.

Guillaume Ondzé

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