Journée mondiale de la paix : une réflexion organisée à Brazzaville sur l’interaction paix-école

Au cœur des débats, l’interaction entre la paix et l’école. L’unique orateur de cette mise au point, Bedi Auguste, inspecteur délégué des lycées, a estimé  que l’absence de paix perturbe largement le bon fonctionnement de l’école. Il a décrié également le fait que «l’école actuelle, au lieu d’enseigner aux élèves, ce qui est de mieux dans la société contemporaine, les divise au lieu de les unir. Elle n’encourage que l’égoïsme et l’individualisme, à la place de la coopération ou de la solidarité ».

Interrogé sur l’interaction qui existe entre la paix et l’école au Congo, l’inspecteur a souhaité que l’école congolaise soit au service de l’humanité en enseignant le chemin de la compréhension et de la tolérance. « Elle doit faire vivre les droits de l’Homme en classe, lutter contre l’exclusion, la discrimination tout en intégrant le respect des règles communes », a- il martelé.

Cette année, la communauté internationale célèbre la Journée de la paix sur le thème « le droit des peuples à la paix ». Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki- moon, dans un message publié à cette occasion, a estimé que la culture de la paix est un long processus qui doit intéresser l’ensemble des citoyens où qu’ils se trouvent. Il a également invité les dirigeants du monde à s’engager pour la paix afin de préserver les générations futures du fléau de la guerre. « J’invite chacun à réfléchir à la paix,  à chérir la paix et à la nourrir dans son cœur pour qu’elle croisse et s’épanouisse », a souligné Ban Ki-moon dans son message.

Notons que la Journée internationale de la paix a été instituée en 1982. Elle est célébrée à travers le monde conformément à la résolution 36/67 de l’Assemblée générale de l’ONU.