Journée mondiale de la liberté de la presse : FFJ-Afrique plaide pour la libération du journaliste Mukebayi

La correspondance envoyée par l'organisation de défense de la liberté de la presse, Freedom for journalist (FFJ-Afrique), le 30 avril, au président de la RDC, Joseph Kabila, avec ampliation au Premier ministre, au ministre de la Justice et à celui des Médias, demande à ce dernier la libération du journaliste Mukebayi et l’érection d’un mémorial en hommage aux journalistes congolais tués.

FFJ-Afrique recourt au chef de l’État en sa qualité de magistrat suprême et de dernier rempart estimant que ce geste qui, une fois posé, donnerait sans doute un signal fort à l’ensemble des membres de la profession qui restent, à ce jour, amputés d’un des leurs. Le journaliste, rappelle-t-on, a été arrêté le 21 août 2014, poursuivi pour « imputations dommageables » et actuellement en détention préventive à la Prison centrale de Makala.

L’organisation rappelle que la journée du 3 mai de cette année, célébrée sur le thème « Laissez le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l'information, l'égalité des sexes et la sécurité à l'ère du numérique », donne lieu à la commémoration des principes fondamentaux de la liberté de la presse, à l’évaluation de la liberté de la presse à travers le monde, à la défense de l’indépendance des médias et offre l’occasion de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.

C'est la raison pour laquelle FFJ-Afrique, qui est l’une des principales organisations de défense de la liberté de la presse du continent, demande au président de la République de la RDC d’accepter, au nom de la mémoire collective, de faire ériger un mémorial en hommage aux journalistes congolais tués dans l’exercice de leur métier. L’organisation dit être convaincue qu’en posant ce geste, le président de la République réhabiliterait ce noble corps de métier.