Journée mondiale contre l’hépatite : l’OMS invite les pays à développer les services de dépistageJeudi 28 Juillet 2016 - 16:00 L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a profité de cette journé, célébrée le 28 juillet, pour demander aux pays à prendre rapidement des mesures afin d'améliorer les connaissances sur la maladie et développer l’accès aux services de dépistage et de traitement. Selon l’OMS, dans le monde aujourd’hui, seule une personne sur vingt sait qu’elle a une hépatite et seulement une sur cent est traitée. Face à l’ampleur de la maladie, la directrice générale de l’OMS, le Dr Margaret Chan, pense qu’il est temps de mobiliser une action mondiale contre l’hépatite d’une ampleur comparable à celle qui a été engagée pour combattre d’autres maladies transmissibles, comme le VIH-sida ou la tuberculose. Quant au directeur à l’OMS du département VIH-sida et du Programme mondial de lutte contre l’hépatite, le Dr Gottfried Hirnschall, il soutient qu’il faut développer l’accès aux services de dépistage et de traitement. «Nous devons agir tout de suite pour mettre un terme aux décès évitables dus à l’hépatite. Pour cela, il faut développer rapidement l’accès aux services et aux médicaments pour ceux qui en ont besoin», a-t-il dit. Pour renfoncer la lutte contre l’hépatite, lors de l’assemblée mondiale de la santé en mai 2016, cent quatre-vingt-quatorze gouvernements, souligne un communiqué de l’OMS, ont adopté la première stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale et ont convenu à traiter huit millions de personnes contre l’hépatite B ou C d’ici à 2020. À plus long terme, la stratégie vise à diminuer de 90% le nombre des nouvelles infections et de 65% le nombre des décès dus à l’hépatite virale d’ici à 2030 par rapport aux chiffres de 2016. Les virus des hépatites B et C se transmettent par le sang contaminé, de même que par les aiguilles et les seringues contaminées dans les structures de soins et chez les personnes qui s’injectent des drogues. La transmission peut également se produire lors des rapports sexuels non protégés et de la mère au nouveau-né. Aline Nzuzi Notification:Non |