Journée internationale de lutte contre le diabète : mieux vaut dépister tôt la maladieJeudi 14 Novembre 2013 - 17:00 Le docteur Charley Loumade Elenga-Bongo, chef de service de diabétologie-endocrinologie à l’hôpital Adolph Cissé, et Gilbert Chastel Tsinga, président de l’Association Vivre avec le diabète à Pointe-Noire, se sont exprimés ce jeudi 14 novembre au cours d’un point de presse organisé pour cette journée mondiale D'après les orateurs, un diabète découvert très tôt permet de prévenir ou de retarder les complications liées à l'évolution de cette maladie. Un simple dépistage à la clinique ou dans un centre médical permet aux malades et non malades de se rendre compte de leur statut sur cette maladie. « Le diabète constitue plus de 40% des cas d’hospitalisation à l’hôpital Adolph Cissé et plus de 30% des cas reçus arrivent dans un état de diagnostic tardif de la maladie, ce qui constitue un grave problème à la fois pour le suivi des malades et pour la lutte contre la maladie », a indiqué le docteur Charley Loumade Elenga-Bongo. En effet, répondant aux questions de la presse, le docteur a expliqué que le retard du diagnostic pour le diabète pouvait entrainer des conséquences désastreuses, comme les accidents vasculo-cérébraux (AVC), les comas, la rétinopathie. Les orateurs ont aussi expliqué que 7% de la population ponténégrine serait touchée par le diabète. Ils ont émis l’idée de voir le diagnostic lié au diabète se faire gratuitement en République du Congo, comme cela est le cas pour certaines maladies dont la tuberculose et le VIH. Selon la Fédération internationale de lutte contre le diabète, cette maladie caractérisée par un niveau élevé de sucre dans le sang, n’épargne aucune couche sociale. Le diabète constitue la quatrième cause de mortalité dans le monde et 385 millions de personnes à travers le monde, vivent avec cette pathologie.
Séverin Ibara Légendes et crédits photo :photo 1 (crédit photo Adiac) : Les participants à la cérémonie.
photo 2 (crédit photo Adiac) : Tribune officielle. |