Journée internationale de la jeunesse : les centres d’apprentissage des métiers faciliteraient l'insertion socio-professionnelle des jeunes

Jeudi 10 Août 2017 - 20:40

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La communauté internationale célèbre le 12 août de chaque année cette journée pour promouvoir l'insertion socio-professionnelle des jeunes à travers l'apprentissage des métiers divers. C'est même le principal objectif visé par le Programme mondial pour la jeunesse, car la jeunesse est l’avenir de l’humanité.

C’est  le 17 décembre 1999, dans sa résolution A/RES/54/120, que l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé la recommandation de la Conférence mondiale des ministres de la jeunesse (Lisbonne, 8-12 août 1998) visant à faire du 12 août la journée internationale de la jeunesse. Le Programme d’action mondial pour la jeunesse, qui fournit un cadre politique et des lignes directrices visant à améliorer la situation des jeunes dans le monde, encourage également à promouvoir activement la participation des jeunes au maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Cependant, c’est par déficit de nombreuses actions et activités de socialisation saine dans des quartiers populaires que certains jeunes de la ville océane se lancent dans des activités qui peuvent les conduire aux actions regrettables. Ces actes mettent en exergue  la sempiternelle question de l’oisiveté de la jeunesse dans les villes, surtout au moment des périodes des vacances scolaires. Il faut les voir à longueur des journées aux abords de la voie ferrée en petits groupes parfois jusqu’aux heures tardives de la nuit. Ces jeunes jouent aux jeux de ngola, dames, ludo, cartes, pokers en buvant de l'alcool et en fumant des cigarettes. L’un des objectifs de la journée internationale de la jeunesse est l’encadrement des jeunes pour les détourner de l’incivisme. D'ailleurs, en 2006, une résolution du Conseil de sécurité (S/RE/2282) a réaffirmé l’importance du rôle que les jeunes jouent dans la prévention et le règlement des conflits par la capacité d’intégration et de réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix.

Où sont les centres d’encadrement populaires dans les arrondissements ?

Les maisons de la jeunesse ne suffisent pas pour faire face aux problèmes d’occupation, d’encadrement et de conscientisation de la jeunesse. car le constat fait est que ces maisons de la jeunesse attirent plus des jeunes scolarisés. D’où de nombreux jeunes déscolarisés, quand ils sont abordés, parlent plus des centres d’encadrements populaires ou d’apprentissage des métiers. Car ces jeunes ne sont jamais dans des réunions pour écouter telle ou telle autorité sur des questions de la jeunesse.  Si ces réunions se passent dans des salles de conférences au centre ville, ils s’excluent en pensant que c’est l’affaire des jeunes diplômés.

Les statistiques démographiques de ville de Pointe-Noire, par exemple, montrent bien que cette ville est plus peuplée de jeunes. Pour se rendre compte de cette population jeune, il suffit de se référer aux nombreux meetings qui venaient d’avoir lieu lors des dernières campagnes des législatives et locales. Et après ces meetings, ces jeunes repartent dans leurs quartiers respectifs sans occupations saines.

Ainsi, le Programme international de la jeunesse met l’accent sur dix domaines prioritaires, parmi lesquels l’éducation, la toxicomanie, la délinquance juvénile, les loisirs, les jeunes filles et garçons à la participation de la vie saine de la société et à la prise de décision. Notons que la question de l’occupation et de l’encadrement social des jeunes reste une épine dans le pied des pouvoirs publics. Car leur encadrement participe activement à leur insertion socio-professionnelle. Selon les statistiques des Nations unies, les jeunes représentent un sixième de la population mondiale et leur  nombre augmente tous les cinq ans. D’où la question de leur encadrement est cruciale

Akono Faustin

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