Jean-Jacques Bouya : « Les expropriés de Kintélé seront tous indemnisés »Mardi 1 Septembre 2015 - 21:30 Le ministre en charge des Grands travaux s’est voulu rassurant le 1er septembre à l’endroit des personnes ayant perdu leurs propriétés foncières dans la zone de construction des infrastructures des Jeux Africains à Kintélé. Dans son discours de circonstance à l’occasion de l’inauguration du Complexe sportif de la Concorde de Kintélé, Jean-Jacques Bouya a affirmé la volonté de l’État à poursuivre le paiement des indemnisations amorcées depuis quelques mois. « Notre pensée va vers les propriétaires des terrains, expropriés pour cause d’utilité publique. Leur compréhension républicaine a montré que les effets de la conjoncture qui nous cisaillent sont entendus au-delà de l’administration publique. Néanmoins 44 milliards de francs Cfa estimés aux expropriations sont en cours de paiement. Nous tenons ici à rassurer nos frères et sœurs concernés que le gouvernement de la République poursuivra l’effort de paiement de manière certaine et sans relâche jusqu’au dernier exproprié », a-t-il lancé. Le 26 août dernier, des propriétaires de parcelles de terrains expropriés de périmètres des infrastructures des Jeux africains avaient organisé un sit-in devant le ministère de l’Aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux. Au centre de leur revendications : l’indemnisation de leurs terrains occupés par l’État, il y a trois ans, pour construire le village olympique, notamment. « Ça fait trois ans que l’État a occupé nos terrains contre notre volonté. Pour nous calmer, les autorités avaient promis verser de l’argent aux intéressés. Mais rien ne se fait visiblement. Car, depuis trois ans, sur 8000 personnes à indemniser, moins de 300 ont reçu de l’argent. C’est méchant !», déplorait alors l’un des manifestants. Selon un autre présumé exproprié, les autorités avaient promis de verser de l’argent aux intéressés, sur 8000 personnes à indemniser depuis trois ans, moins de 300 ont reçu de l’argent. « Si cette situation ne se débloque pas avant le lancement des jeux, nous empêcherons le bon déroulement des activités », lançait-il. Les forces de l’ordre descendues urgemment sur le lieu de la manifestation avaient fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants ce jour-là.
Thierry Noungou Notification:Non |