Interview. Paraiso Paka Abdou Raimi Vincent : « Les adultes doivent se constituer en synergie pour combattre la traite des enfants »

Mardi 21 Novembre 2017 - 19:14

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le président de l’Action pour la lutte contre la traite des enfants de l’Afrique de l’ouest et du centre (ALTO) s’est ainsi exprimé à l’occasion d’un entretien qu’il a accordé à notre quotidien, en rapport avec la célébration ,le 20 novembre ,de la journée internationale des droits de l’enfant.

Les Dépêches de Brazzaville : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Paraiso Paka Abdou Raimi Vincent : Je suis le président de l’ONG Alto.

 L.D.B : Quel est le sens que votre association attribue à la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant ?  

P.P.A.R.V: Pour Alto, cette lutte est très capitale et symbolique. Les enfants représentent l’avenir pour chaque pays. Ainsi, chaque parent, à travers le monde, devrait mettre la main dans la pâte pour mieux protéger les enfants. Car ces derniers ont bel et bien des droits comme tout être humain.

L.D.B. : Depuis quand l’Alto lutte-t-elle contre la traite des enfants en Afrique ?

P.P.A.R.V : C’est depuis le 2 janvier 2006 que l’association lutte contre la traite des enfants en République du Congo et dans d’autres pays africains. Donc, il y a bientôt  près de douze années jour pour jour.

L.D.B : Quelle est la particularité de cette journée  pour l’année 2017 ?

P.P.A.R.V : Cette journée permet à la communauté internationale de porter son regard sur les droits de l’enfant et de lutter efficacement contre la traite de ces derniers. C’est une  opportunité  pour dénoncer les trafiquants responsables de ce fléau. Ainsi, les coupables et complices de ces agissements honteux et punissables doivent être traînés devant les tribunaux à travers le monde. Les adultes doivent se constituer en synergie pour combattre la traite des enfants qualifiée  de fléau honteux par le président de la République du Congo.

L.D.B : Avez-vous un message à lancer à l’égard des autorités civiles et militaires des départements de Pointe-Noire et du Kouilou?

P.P.A.R.V : L’ Alto remercie infiniment toutes les autorités qui appuient ses actions en vue de lutter contre la traite des personnes dans ces départements, notamment les autorités policières et judiciaires.

L.D.B. : Quel peut être le nombre des personnes victimes de la traite à Pointe-Noire et au Kouilou depuis la création de votre association ?

P.P.A.R.V : On peut avoisiner un nombre de plus de 300 personnes victimes de la traite dans ces départements,  adultes et enfants confondus.

L.D.B. : Votre mot de la fin ?

P.P.A.R.V : Je demande un mieux-être et un avenir meilleur pour tous les enfants du monde. Et j'invite ceux qui sont  concernés dans la traite des personnes de faire marche arrière. Car les enfants sont des miroirs pour chaque pays.

Propos recueillis par Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Paraiso Paka Abdou Raimi Vincent

Notification: 

Non