Insécurité : André Gakala Oko appelle les OPJ à se mobiliser contre les Bébés noirs

Samedi 17 Septembre 2016 - 13:02

Poursuivant ses descentes dans les commissariats de Brazzaville, le 16 septembre, le procureur général de la République, André Gakala Oko a encore une fois de plus appelé la police notamment les officiers de police judiciaire à tout mettre en œuvre pour éradiquer définitivement les phénomènes dits « Bébés noirs » et « Booms à l’étranger » qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville.

« Il faut faire de sorte que nous barrons la route aux Bébés noirs » et aux « booms à l’étranger » afin de ramener la quiétude dans les quartiers. Tant pis pour eux. Donc je rappelle aux OPJ de se mobiliser pour éradiquer de manière définitive ces phénomènes qui portent atteinte à l’ordre public », a déclaré ce dernier aussi bien au commissariat central qu’à celui du rondpoint la coupole où il s’est rendu personnellement.

« Aujourd’hui, les gens ont peur surtout les femmes commerçantes qui quittent très tôt leurs domiciles. Elles sont victimes de cambriolage et même de viols de la part de ces enfants. Les gens ont peur de sortir à 5 heures. Ça s’est fini. Il faut appliquer la loi dans toute sa rigueur. Tous ces comportements pervers doivent trouver une réponse adéquate. Je reste constant. » a martelé André Gakala Oko .

Pour cela, a-t-il poursuivi, « il faut être capable de boucler les enquêtes dans les délais requis. » Le procureur de la République a promis le faire avec tous les moyens de droit et avec si possible leurs complices qui ne sont que selon André Gakala Oko, leurs parents. « Parce que ces Bébés noirs vivent dans des familles et leurs parents savent les actes posés par leurs enfants. Les parents les protègent. Ils sont complices »

Il faut rappeler que le procureur n’est pas à sa première visite. Il y a quelques mois, il a fait la ronde des mêmes structures pour sensibiliser la police sur les actes posés par ces indécis. Il a par la même occasion lancé un appel aux chefs des quartiers et des blocs pour que de commun accord avec la police soit mis un terme à ce désordre.

Le procureur de la République a également évoqué la question de la rupture sur instruction du ministre de la Justice, qui n’est pas a-t-il dit, un vain mot. A cela, il a invité ses mandants de se débarrasser de leurs pratiques pervers en se conformant aux lois et règlements du pays, en étant des hommes intègres vis-à-vis des populations qui doivent se sentir en sécurité au vu de leur présence.

Jean Jacques Koubemba