Infrastructures : les installations frontalières du Beach Ngobila rénovées

Mercredi 23 Novembre 2016 - 16:05

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Les travaux effectués visent notamment la facilitation du commerce international en RDC.

Le coordonnateur national de la Cellule d’exécution du projet de transport multimodal (CEPTM), Lazare Dakahudyno Wakale Minada, a procédé, récemment à la remise des clés des installations modernisées du Beach Ngobila au bénéficiaire, la Société commerciale des transports et ports (SCTP), en présence du chargé des projets de la Banque mondiale (BM) et du représentant du ministère des Transports et Voies de communication afin de marquer la fin des travaux, en attendant l’inauguration officielle qui interviendra dans les tout prochains jours. C’était à l’occasion de la douzième mission d’appui à l’exécution du PTM en RDC.

Les travaux effectués, qui s’inscrivent dans le volet de la Facilitation du commerce international qui constitue la Composante 3 du PTM, ont consisté à l’aménagement du bâtiment existant et à la construction d'un nouveau bâtiment pour mieux loger les services publics qui travaillent aux frontières et pour y faciliter le transit des voyageurs et des marchandises.

Des installations répondant aux normes internationales

À l’occasion de la remise des clés au bénéficiaire, Le coordonnateur Lazare Dakahudyno Wakale Minada a relevé que le nouveau bâtiment est, en plus, doté d’un système de sécurité intégré afin de permettre à ce poste frontalier de fonctionner selon les normes internationales. Ce système de sécurité, a-t-il expliqué, est conforme aux exigences de sûreté contenues dans le code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (ISPS), édicté par l’Organisation maritime internationale depuis 2002. Cela vise à rehausser les capacités protectrices des installations portuaires commises au trafic international, susceptibles d’être l’objet de menaces terroristes.

Ce système intégré de sécurité comprend, entre autres, deux portiques détecteurs de métaux et des détecteurs et scanners à rayon X pour les bagages. Ceci va mettre fin, espère-t-on, à la fouille manuelle des bagages qui constitue une contrainte en termes de sûreté, de sécurité et en termes de perte de temps pour les voyageurs. À cet équipement s’ajoutent aussi des lanterneaux placés de part et d’autre, afin de faire bénéficier les usagers d’un éclairage permanent dans le bâtiment.

Kinshasa et la RDC se mettent au pas de la modernité

Un rapport du Département des Affaires économiques et sociales des Nations unies a, en effet, noté que Kinshasa, la capitale de la RDC, sera, en 2025, la douzième ville du monde en termes de démographie. Cela signifie donc que dans moins de dix ans, cette mégalopole représentera un marché de plus de 15 millions de consommateurs dont l’essentiel des biens de consommation dépendra largement des importations.

C’est ainsi que la RDC tient à adapter, à court terme, ses infrastructures multimodales aux prochains flux des importations. À cet effet, elle s’est lancée dans des travaux de construction d’infrastructures de Transport multimodal en fonction des besoins de Kinshasa. Dans le cadre de ces actions, le gouvernement congolais s’était engagé, grâce au soutien de la Banque mondiale, à réaliser des travaux d’aménagement d’une salle d’attente et des zones de passage et de contrôle documentaire au Beach Ngobila à Kinshasa, dans le cadre du Projet de transport multimodal (PTM).

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Vue de la façade fluviale du Beach Ngobila aujourd’hui/photo CEPTM Photo 2: Vue de la façade fluviale du Beach Ngobila avant/photo CEPTM

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