Hôpital de base de Talangaï : de nouvelles poches de sang pour l’Unité de transfusion sanguine

Conformément à la capacité de stockage de l’Unité de transfusion sanguine de l’hôpital de Talangaï, seulement trente personnes sur de nombreux membres de Bana Talangaï ont participé à cette opération de don de sang gratuit. Le président-coordonnateur de cette plateforme, Gildas Andzouana, a annoncé l’élaboration d’un chronogramme de prélèvement de sang en collaboration avec les responsables de cet hôpital réhabilité après les explosions meurtrières du 4-Mars 2012 à Mpila.

« L’opération peut se poursuivre demain ou après-demain, cela ne dépendra que de leur capacité de stockage. Nos portes sont ouvertes à toute structure sanitaire qui aura besoin de nous. Un hôpital qui a un souci de sang, qu’il ne manque pas de nous contacter, nous sommes-là pour le social », a-t-il déclaré, rappelant que cette plateforme a répondu à la demande de l’hôpital de Talangaï.

« Le sang n’est pas comme un antibiotique qui se fabrique »

Saluant le geste de la Plateforme « Bana Talangaï », le chef de poste de l’Unité de transfusion sanguine de l’hôpital de base de Talangaï, Michaël Landou Malela, a rappelé que cela fait suite à la campagne de sensibilisation au don de sang lancée depuis quelques temps. « Vous n’êtes pas sans savoir que le sang est quelque chose que nous ne pouvons pas fabriquer. Donc il est impératif que les Congolais prennent conscience que si nous voulons que les gens qui ont besoin de produits sanguins soient sauvés, il faut absolument que chacun de nous intègre des habitudes consistant à donner du sang », a-t-il indiqué, précisant que le sang n’est pas comme un antibiotique qui se fabrique.

Il a, par ailleurs, lancé un appel aux Congolais afin de prendre conscience de la nécessité de donner régulièrement du sang pour sauver d’autres vies. Si les gens ne viennent pas donner de leur sang, il n’y aura pas, a-t-il insisté, de sang disponible dans les centres de stockage. « Il est très important que nous puissions comprendre cela, parce que les vies des malades ayant besoin de sang en dépendent », a conclu Michaël Landou Malela.