Gendarmerie nationale : la 13e promotion des élèves-gendarmes attend d'être formée

Jeudi 11 Janvier 2018 - 13:15

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Le sujet figure dans la feuille de route 2018 dévoilée le 10 janvier à Brazzaville, par le commandant de la gendarmerie nationale, le général Paul Victor Moigny, à l'occasion de la cérémonie de port d'insignes de grade des promus du premier trimestre.

Il y a près de trois ans, plusieurs jeunes venant de la vie civile s’admettaient au concours d'entrée à la gendarmerie nationale. Après la formation de 1 338 élèves gendarmes, composant la première vague de la 12e promotion, de nombreux autres attendent toujours leur tour. Dévoilant la feuille de route de la nouvelle année, le commandement en est conscient. « Nous allons rechercher les moyens pour mettre en condition la 13e promotion de gendarmes. Nous espérons que le gouvernement, en dépit de ses difficultés présentes, consentira à nous appuyer dans ce sens », espère le général Paul Victor Moigny. 

Il a également annoncé l’intention du commandement de continuer à renforcer les capacités opérationnelles et de poursuivre la formation du personnel. De ce point de vue, il est, a déclaré le commandant de la gendarmerie nationale, urgent d’engager une réflexion sur les questions relatives à la formation, notamment comment réaliser quelques stages. « Aussi, pour 2018, nous allons œuvrer à la montée en puissance du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale; nos efforts seront axés sur l’équipement en matériel ainsi qu’en moyens de projection et d’intervention des unités », a-t-il poursuivi.

S’approprier les orientations du chef de l’Etat

Rappelant ce qu'a été 2017 au niveau de cette composante de la force publique, le général Paul Victor Moigny a commenté les trois axes principaux du chef suprême des armées, prescrits, le 31 décembre dernier, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de réveillon d’armes. Il s’agit tout d’abord du renforcement des capacités à tous les niveaux, précisément au niveau de l’organisation et de la discipline. « Il nous revient dans les régions de gendarmerie, les grandes formations et les unités, de mettre en exergue cette orientation et de l’intégrer dans les plans d’action à différents échelons. Organisation et discipline constituent, cela va sans dire, l’âme de l’exercice de notre métier. Car c’est dans une bonne organisation et discipline de haut niveau que les missions peuvent s’accomplir avec le meilleur rendement opérationnel », a-t-il commenté.

Le deuxième axe fixé par le président de la République concerne le maintien de la relation étroite et permanente entre la force publique et le peuple. Pour Paul Victor Moigny, il s’agit d’un rappel de ce que doit être l’attitude des gendarmes au quotidien. « Il s’agit très clairement, de l’indispensable confiance que vous devez inspirer par vos façons "d’être" et "d’agir". L’exercice et l’accomplissement de nos missions dans la plus grande discipline et de la manière la plus professionnelle conforteront à coup sûr notre relation avec la population, avec le peuple, au profit de qui nous œuvrons. Il y a donc là un défi important à relever, qui consiste à faire en sorte que ce lien ne rompe jamais, qu’il doit se renforcer chaque jour un peu plus », a-t-il fait savoir.

La mise en œuvre de l’accord de Kinkala, un défi majeur

Le commandant de la gendarmerie a, enfin, signifié que Denis Sassou N’Guesso a enjoint à la force publique de travailler dans le sens du respect des engagements du Congo à l’intérieur du pays et dans le cadre de ses relations avec le reste du monde. Cela implique, a-t-il dit, pour la gendarmerie une mise en condition opérationnelle permanente des unités, afin qu’elles soient toujours prêtes à répondre à l’appel du devoir, dans le cadre de la sécurité collective au sein de l’Union africaine ou des Nations unies.

« Ces hautes orientations du président de la République constituent donc pour nous, gendarmes, les points d’ancrage de toute notre action en 2018 en sus de nos missions classiques. C’est pourquoi, nous devons nous employer au renforcement de nos capacités pour y faire face avec efficacité », a-t-il conclu, précisant que le défi majeur était la mise en œuvre des engagements de l’Etat en rapport avec l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités, conclu le 23 décembre 2017 à Kinkala, dans le département du Pool.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le général Paul Victor Moigny félicitant le major de la 12e promotion /Adiac ; Une vue des élèves-gendarmes de la 12e promotion/Adiac

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