Gendarmerie nationale : 200 sous-officiers subalternes obtiennent des nouveaux diplômesJeudi 2 Octobre 2014 - 19:45 91 maréchaux des logis-chefs et 109 maréchaux des logis ont obtenu respectivement le 1er octobre, les diplômes de qualification supérieure de la gendarmerie 1er degré (DQSG1) et d’Officier de police judiciaire (OPJ)
Selon le directeur de l’École de gendarmerie nationale (EGN), le colonel Roger Ibata Yombi, outre le fait que ces stages soient diplômants et ouvrent la porte aux fonctions de l’échelon des sous-officiers, ils sont aussi qualifiants et permettent d’accéder au grade de maréchal des logis-chef pour l’OPJ et d’adjudant pour le DQSG1. « Au regard des défis à relever dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme, le braquage et la gestion opérationnelle de nos frontières, les stagiaires ont suivi des enseignements qui avaient pour but de leur inculquer le savoir et le savoir-faire nécessaire dans le strict respect des règles, des règlements et des lois en vigueur dans notre pays. Ils ont aussi suivi des cours dans le domaine de la gestion d’une scène de crime et des grandes catastrophes aériennes, ferroviaires ou incendiaires », a-t-il rappelé. Présidant la cérémonie de clôture de ces stages, le commandant de la gendarmerie nationale, le général Paul Victor Moigny, a rappelé l’urgence d’une reformulation des cours à l’EGN pour les adapter au contexte et à l’environnement congolais. « Il est temps de rompre avec la routine, il est temps d’aborder de front la question de la réforme pédagogique de l’école de la gendarmerie nationale, il est temps enfin de comprendre que notre système de formation, aussi performant que nous le croyons, demeure sans grand résultat sur le terrain aussi longtemps qu’il est déconnecté de notre environnement et des réalités locales », a-t-il déclaré, précisant que l’impératif de la reformulation des cours était devenu le gage de la pleine montée en puissance de la gendarmerie. D’après lui, cette nouvelle vague de gendarmes en fin de stage arrive à un moment où la gendarmerie nationale va envisager de manière très concrète, un développement plus poussé de son action au bénéfice de l’État et des populations. C’est ainsi que Paul Victor Moigny a invité les stagiaires à être prêts à servir partout où le devoir les appellera car il n’y aura ni compromis, ni tergiversations sur les questions de mutations. « J’attire à cet effet, l’attention de tous ceux ou toutes celles qui, habitués de grotesques faux-fuyants, rechignent à rejoindre leurs postes d’affectation. Le commandement n’hésitera pas à sanctionner avec fermeté ce genre de comportements », a-t-il promis. Le commandant de la gendarmerie nationale a également rappelé que l’EGN sera bientôt sollicitée pour accueillir une importante vague d’élèves-gendarmes dans le cadre du recrutement qui a été autorisé pour cette année. Il a, par ailleurs, souligné le devoir de la direction de s’investir résolument dans l’aboutissement de ce processus qui consiste pour ces jeunes gens de réussir leur transition de la vie civile à celle de gendarme. Rappelons que cette cérémonie s’est déroulée en présence du directeur général de la sécurité présidentielle, du colonel Serge Oboa, du commandant de la Garde républicaine, du général Nianga Ngatsé Mbouala, du procureur général près la Cour d’appel de Brazzaville, Théophile Mbitsi, et de la représentante du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville. Elle a été ponctuée par la remise des diplômes aux cinq premiers de chaque stage. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :200 gendarmes obtiennent de nouveaux diplômes ; le général Paul Victor Moigny primant le major des diplômés OPJ ; crédit photo Adiac |