Fraudes au Baccalauréat 2015 : un syndicat d'enseignants dénonce une mesure partiale des autorités

Samedi 11 Juillet 2015 - 12:21

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Dans une déclaration rendue publique, le 10 juillet, le bureau exécutif national de la Concertation pour la revalorisation de la profession d’enseignant (CRPE) s’est indigné du fait que les autorités ont accordé une liberté provisoire à certains détenus au moment où d’autres croupissent encore à la Maison d’arrêt de Brazzaville.

Après l’annulation des épreuves écrites du baccalauréat d’enseignement général, session du 2 juin, à cause des fraudes massives, plusieurs cadres de l’éducation nationale ont été arrêtés par les services de sécurité. Parmi les personnes interpellées, figurent le directeur des examens et concours (DEC), Christophe Batantou et ses collaborateurs, notamment les chefs de service bac, Adolphe Bafouatika et BEPC, Julien Yoka, qui sont toujours en détention. Les cadres de l’université Marien-Ngouabi interpellés pour le même motif ont bénéficié, quant à eux, d’une remise en liberté provisoire depuis deux semaines.

C’est ainsi que le bureau de la CRPE qui s’était réuni en session extraordinaire dénonce une politique de « deux poids, deux mesures ». « Le BEN de la CRPE demande au gouvernement de la République d’étendre sans délais la même mesure à l’ensemble des détenus dans cette affaire, en attendant les résultats de l’enquête, en application du principe d’équité caractérisant la balance, symbole de la justice, pour un climat social apaisé pendant la tenue du dialogue national sans exclusive », peut-on lire dans la déclaration.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les membres du bureau exécutif de la CRPE ; crédit photo Adiac

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