Francophonie : la RDC a pris une part active aux retrouvailles d'Antananarivo

La famille francophone à pris un grand rendez-vous à Antananarivo à Madagascar avec le 16^e  sommet de la Francophonie dont les travaux se sont ouverts le 26 novembre pour se clôturer le  27 novembre. Le sommet de la Francophonie à été précédée par deux réunions des instances de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Alors que la 32^e  conférence ministérielle de la Francophonie (CMF ) s’est tenue du 23 au 24 novembre et la 99^e  session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) a eu lieu le 22 novembre. Les travaux de ces deux instances de l’OIF, note-t-on, revêtaient un caractère préparatoire du sommet.

La cheffe de la délégation congolaise à ces travaux de la CMF d’Antananarivo, la représentante personnelle du chef de l'État à la Francophonie, Isabel Tshombe, a donné la position de la RDC par rapport à ces travaux et à l’Organisation internationale des pays ayant en partage la langue française. Mais c’était également l’occasion pour elle d’éclairer la lanterne de tous les participants à cette rencontre sur la situation politique et sociale du pays.

Une évolution positive de la situation en RDC

Lors de la 99^e session du CPF avant la CMF, cette instance à salué la dynamique du dialogue national et à invité toutes les parties prenantes à surmonter de manière pacifique les difficultés liées à la gestion du calendrier électoral. Au cours de cette session, Isabel Machik Tshombe a rassuré sur l’engagement ferme du président Joseph Kabila à poursuivre la construction de la démocratie en RDC. « Je voudrais rassurer que le président de la République est engagé fermement dans la construction de la démocratie en RDC et il a conscience de son devoir de poursuivre le travail de reconstruction », a-t-elle déclaré. En ce qui concerne la situation politique en RDC, a-t-elle dit, je voudrais assurer la Communauté francophone de la volonté et de la détermination de mon pays d’aller jusqu’au bout du processus de consolidation de notre jeune démocratie par des élections libres et transparentes dans un climat apaisé. Pour Isabel Tshombe, la RDC est consciente que le bon déroulement et la crédibilité de ce rendez-vous important pour chaque citoyen congolais sont autant de bases saines et solides pour aborder à nouveau les défis d’un développement durable.

La représentante du chef de l’État à la Francophonie a aussi souligné que l’accord politique issu du dialogue national a balisé les contours pour la relance du processus électoral, avant d’annoncer la nomination d’un nouveau Premier ministre qui va diriger un gouvernement d’union nationale dont l’objectif est de préparer les élections dans un climat apaisé et s’occuper aussi du social des Congolais. « Nous remercions la Francophonie dont l’expertise a accompagné la Commission électorale indépendante, et concouru à la réussite du dialogue national inclusif conduit par le facilitateur Edem Kodjo appuyé par l’Union africaine, la Sadc et la Conférence des pays des grands lacs. La RDC apprécie à sa juste valeur les encouragements de la Francophonie adressés à notre Premier ministre M. Samy Badibanga sorti des rangs de l’opposition et récemment nommé par le chef de l’État à la suite de l’accord politique national issu du dialogue politique national. Le gouvernement qu’il va diriger a pour mission prioritaire l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles », a-t-elle souligné.

Mme Isabel Machik Tshombe a réitéré cette position lors de la 32^e CMF, qui a validé les documents de travail au 16^e sommet, préparés par les représentants personnels des chefs d’État. Il s agit notamment de l’ordre du jour du sommet, la déclaration d’Antananarivo ainsi que les résolutions. La RDC se réjouit également de l'adoption du projet de résolution sur la formation professionnelle et technique  qu’elle a coprésenté avec le Canada Nouveau-Brunswick et le Luxembourg. « Mon pays tient à rappeler l’importance qu’il accorde à la formation professionnelle et technique pour le développement économique et social de nos pays, notamment l’insertion citoyenne des jeunes et des femmes », a appuyé Mme Tshombe.