Forum économique de Davos: Emmanuel Macron : "France is back"

Le président français a expliqué la crise de confiance que traverse la mondialisation auprès des peuples, convaincu que "sans des changements structurels, les extrémismes gagneront dans dix ou quinze ans dans tous les pays", plaidant pour "un nouveau contrat mondial", et expliquant que sans l'établissement d'"un standard de coopération internationale, jamais nous n'arriverons à convaincre la classe laborieuse que la mondialisation est bonne pour elle". Il a réclamé une mondialisation plus équilibrée. 
En avocat du nouvel "esprit de conquête" de la France, Emmanuel Macron a expliqué que beaucoup de citoyens rejettent la mondialisation, aussi à cause de la  perte du lien entre le progrès  économique et la justice sociale, soulignant "les contradictions du capitalisme mondialisé et le malaise qui en est sorti". Il propose une nouvelle vision pour le monde de demain, une vision politique et économique, mieux organisée.  

Emmanuel Macron et les engagements vertueux
Le président français veut croire à des engagements vertueux du secteur privé, qui doit "investir dans les biens communs, l'environnement ou encore l'éducation", rappelant que la "croissance économique ne constitue pas une fin en soi mais un moyen pour refuser les inégalités et protéger les biens communs". 
Pour Emmanuel Macron, trois défis majeurs doivent être relevés: l'accroissement des inégalités; la lutte contre le dérèglement climatique et l'érosion de la biodiversité; la gouvernance mondiale face à la montée des nationalismes et les extrémismes. 

Il a invité les deux leaders mondiaux, les Etats-Unis et la Chine, à rejoindre le reste du monde, conscient que  sans ces deux Etats, "il ne peut y avoir de mondialisation". Le président français a aussi défendu ses réformes en France, appelant à un changement de culture et promouvant ceux qui prennent des risques. 

Le discours de clôture de Donald Trump en opposition à celui d'Emmanuel Macron

Le discours du président américain Donald Trump est très attendu. Il clôturera sans doute le Forum. On s'attend à un style opposé à celui d'Emmanuel Macron, dans la forme et dans le fond. Dans le World Street Journal paru le 24 janvier, Donald Trump a déclaré : "Je viens à Davos en majorette pour les Etats-Unis". Son discours de clôture pourrait bousculer les chantres du libre-échange de Davos. En effet, Donald Trump devrait vanter sa politique d'"America First". 
"Je veux raconter ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis", peut-on lire dans Wall Street Journal. 
Le Forum économique de Davos est un rendez-vous annuel incontournable du ghota de la politique ainsi que de l'économie et des affaires de la planète.