Formation : AJS et CFHD renforcent les capacités de leurs membresLundi 8 Août 2016 - 19:15 Un séminaire sur la vie associative et la gestion des projets a été organisé du 2 au 6 août à Mpaka, dans le 6e arrondissement Ngoyo, à l’intention des membres de l’Association des jeunes sociologues (AJS) et du Collectif des femmes et hommes pour le développement (CFHD). Le séminaire a eu pour objectif de renforcer les capacités opérationnelles des membres des deux associations afin qu’ils contribuent efficacement au développement de leurs structures à travers la mise en œuvre des projets d’intérêt communautaire depuis le processus d’identification des besoins impliquant les bénéficiaires jusqu’à l’élaboration des projets de mise en œuvre ainsi que dans la mobilisation des ressources. La formation a été animée par Rufin Mafouta, président de l’AJS et Madeleine, présidente de CFHD, qui ont répondu favorablement au vœu de leurs membres, souhaitant être formés afin d’être des citoyens aptes et outillés dans le mouvement associatif. « Nous voulons donner une dimension pratique à la vie de nos deux associations. Nous pensons que les associations doivent poser des actes et non se contenter seulement des réunions ou élaborer des projets. Elles doivent commencer par organiser des activités visibles et pertinentes avec des fonds propres », ont-ils dit. Pendant les trois jours, les séminaristes ont suivi des thèmes tels que Principes de la vie associative, Élaboration d’un diagnostic rapide avec une communauté de base, Processus d’élaboration d’un projet de développement, Cadre logique et micro–planification, Présentation du cycle de programmation dans une ONG, esquisse d’un plan d’action. Aussi Rufin Mafouta a-t-il invité les membres des deux associations à développer l’esprit de volontariat et de bénévolat. « On adhère pas à une association pour être passif mais plutôt pour être actif en contribuant tant soit peu au développement de son pays, de sa ville, de son quartier en fonction des opportunités qui s’offrent à chacun des membres », a-t-il déclaré. Et d’ajouter: « Les autorités politico-administratives doivent collaborer avec les ONG et les soutenir dans leurs actions tout comme la population qui doit accompagner les différentes actions menées par les associations ». Pour Madeleine Mboungou, le mouvement associatif est ouvert à tout le monde sans distinction d’âge ni de sexe. Elle a exhorté pour cela les hommes et les femmes à s’impliquer davantage dans l’animation des associations et ONG car la résolution des problèmes de la communauté dépend de l’apport de tous. Un diagnostic sera organisé les jours à venir avec les communautés de base à cibler pour évaluer leurs besoins et regarder avec elles les activités à entreprendre. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Rufin Mafouta, président de l'AJS pendant la formation
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