Forces armées congolaises: la promotion dite « Défense et patrie » souffle ses vingt-cinq bougies

Mardi 17 Avril 2018 - 18:52

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 La troisième vague des officiers formés à l' Académie militaire Marien Ngouabi célèbre, cette année, son vingt-cinquième anniversaire.

De nombreuses promotions sont issues de l’Académie militaire Marien-Ngouabi, à l’instar de la promotion Défense et patrie, la troisième vague des officiers sortis de cet établissement. Une troisième promotion dont le chiffre trois n’a rien d’anodin. Trois curiosités marquent cette promotion qui a accueilli les étudiants militaires en provenance de l’Ex-URSS n’ayant pas achevé leur formation, suite au big bang apporté par la perestroïka et la dépolitisation des Forces armées congolaises (FAC), les jeunes issus du Service national titulaire d’une licence et les anciens enfants de Troupe venant de l’Université Marien Ngouabi. En dépit de leurs provenances diverses, tous ces étudiants militaires ont été moulés dans la discipline, sous l’encadrement de trois jeunes lieutenants à savoir, Charles Bantadi, Fortuné Niakekelé et Thierry Goma.

Une formation loin d’être une partie de plaisir a forgé le moral et la détermination des étudiants qui, sous les intempéries de toutes sortes, ont traversé rivières et cours d’eau de la zone de Djiri–Kintelé-Bilolo-Makabandilou et les autres monts environnants sans oublier les nombreux raids (marches sur de longues distances) tels celui de Ngo-Okiéné-Okoumou-Otsui-Gamboma et le traditionnel sport matinal sur les cinq kilomètres.

Au sortir de ces épreuves herculéennes, tous ces éléments peuvent se gargariser aujourd’hui que cette formation éprouvante  leur a permis d’avoir une condition physique optimale et une volonté inébranlable à surmonter les difficultés. La nation est fière d’eux puisqu’ils sont impliqués au maintien de la paix dans le pays et à la défense de la patrie.

Plusieurs d'entre eux, titulaires des diplômes supérieurs, ont été élevés à de hautes fonctions militaires avant leurs anciens. C’est le cas des colonels Basile Boka, commandant la zone militaire de défense n° 9 Kinkala, Etienne Mossa, commandant la 10e brigade d’infanterie à Pointe-Noire (zone militaire n° 1), Félicien Mokobo, commandant de la Région de Gendarmerie de la Bouenza, et Cyriaque Kanga, commandant de l’Ecole nationale des sous-officiers de Gamboma. Nombreux occupent des postes de responsabilités dans leur différentes unités, dans leur ministère de tutelle ou dans les services utilisant les éléments des FAC.

Toutefois, il est à noter que la promotion Défense et patrie a perdu pendant ses vingt cinq ans de nombreux membres soit par maladie, soit en mission commandée. C'est le cas de Gabin Sambauley, Casimir Ambendé, Max Moitsinga, Rock Baouassila, Davis Dabira, Marcel Bidilou, Norbert Ondongo, Patrice Malonga, Modeste Ewosso, Albert Nganga, Oboumba Kanohat, Nicolas Baine, Auguste Ouakondo et Ondongo Epolly.

Animée par une franche camaraderie et une solidarité cohérente, cette promotion a toujours en mémoire ces mots de patriotisme contenus dans un couplet de l’hymne de l’Académie militaire Marien Ngouabi: « Si demain le combat nous appelle, camarde pense aux souvenirs, à la patrie nous resterons fidèles, vaincre ou mourir ».  

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Colonel Etienne Mossa, commandant de la 10e brigade d'infanterie à Pointe-Noire, un des cadres de la 3e promotion/ crédit photo DR

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