![]() FFJ-Afrique : 80 cas d’attaques contre les journalistes et les médias en 2015Jeudi 10 Décembre 2015 - 17:15 Pour l'ONG, les violations et autres attaques visant les médias et les professionnels des médias vont des interpellations aux pressions administratives, économiques et judiciaires via l’emprisonnement et la fermeture des médias.
Selon ce rapport, les violations et autres attaques visant les médias et les professionnels des médias vont des interpellations, aux pressions administratives, économiques et judiciaires via l’emprisonnement et la fermeture des médias. « Toutes les typologies des violations sont donc réunies », a expliqué le chargé d’aide judiciaire à FFJ, Me Gérard Nkashama, qui a, par ailleurs, précisé que le taux de violations des droits des journalistes et des médias est en baisse par rapport à l’année 2014, qui avait enregistré des atteintes chiffrées à deux cent trente-cinq. À en croire FFJ-Afrique, le chiffre a été gonflé à la suite d’une décision prise par le ministère chargé des Médias contre plusieurs médias accusés d’avoir paru sans documents légaux. « L’autocensure est pour beaucoup dans la baisse du taux d’attaques des journalistes pour cette année, qui est un préjudice au droit du public à l’information », a souligné Me Gérard Nkashama. Kinshasa bat le record De toutes les provinces du pays, la ville capitale a battu le record. Au chapitre d’attaques, le rapport met en exergue le passage à tabac dont a été l’objet la journaliste à Radio Télévision par satellite (RTVS1), un média émettant à Kinshasa, Francine Bitshi, à la mi-novembre 2015. Tandis qu’au point relatif aux emprisonnements, FFJ rappelle deux cas dont celui Daniel Safu, journaliste de Les Points saillants, et de Mwemero, de Radio populaire africaine (RPA), une station de Burundi. Ce dernier a été arrêté à Uvira et transféré à Kinshasa. À l’occasion de cette célébration, FFJ-Afrique a demandé aux autorités de la RDC de relâcher les journalistes arrêtés et de rouvrir les médias dont le signal a été coupé. L’adjoint chargé d’assistance judiciaire au sein de cette organisation, Me Emery Katanda, a insisté sur un apaisement qui passe par la libération de ces journalistes et la réouverture des médias à l’approche du dialogue politique annoncé au pays. Il est, en effet, rappelé que tous les médias visés appartiennent aux opposants du régime en place. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo : Des professionnels des médias lors d'une activité de la Céni
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