FévrierSamedi 3 Février 2018 - 11:50 Nous y sommes de plain-pied. Février, deuxième mois de l’année, également considéré comme le mois de l’amour. Un moment bien choisi pour le festival Amani, organisé depuis cinq ans dans l’est de la RDC pour insuffler des messages de paix, de tolérance, dans une région encline à de nombreux soubresauts. Aussi, cette année, à Goma, notre Zao national rejoindra-t-il une brochette d’artistes de talent portés par le désir de clamer et promouvoir des valeurs humaines dont nos sociétés ont tant besoin. Ainsi que des valeurs. Il y en a une qui tient le cœur du monde artistique francophone, la solidarité, depuis plusieurs heures après l’annonce d’une possible disparition du Tarmac. En effet, à Paris, ce lieu s’est imposé en une scène de création théâtrale francophone par excellence. Le lieu de convergence de nos artistes car de belles connivences artistiques s’y sont créées au fil de son histoire donnant lieu à des fortes rencontres et des représentations de haut niveau. Il est donc difficile de ne pas suivre de près les réformes que souhaitent mener la ministre de la Culture française au sein de ce lieu. Car le Tarmac, c’est surtout une histoire qui remonte à 1985 avec ce qu’était le TILF, un théâtre itinérant présentant des auteurs issus de l’espace francophone. C’est avec l’arrivée de Valérie Baran que ce théâtre change de nom. Ainsi est né le Tarmac. D’abord à la Villette en 2004 avant de déménager un peu plus tard dans le 20e arrondissement de Paris. C’est donc une grande histoire humaine et artistique qui s’est construite. Espérons que ce parcours survivra aux nouvelles réformes. Les Dépêches de Brazzaville Notification:Non |