FAC- disparition : le haut commandement rend hommage au commissaire- colonel Christophe Tsoumou

Lundi 15 Juin 2015 - 14:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le haut commandemenrt des Forces armées congolaises a rendu un dernier hommage le 12 juin au directeur des services financiers de la Gendarmerie nationale, le  Commissaire-colonel Christophe Tsoumou, décédé une semaine plus tôt des suites d'un accident de circulation survenu près de la ville  de Djambala, dans le département des Plateaux. La cérémonie funèbre s'est déroulée au commandement de la Gendarmerie nationale à Brazzavile.

C’est avec une grande tristesse que se sont inclinés tour à tour  des officiers et sous-officiers de la Gendarmerie nationale, avec à leur tête le général de brigade Paul Victor Moigny, commandant  de la Gendarmerie nationale. Ensuite est arrivé le tour du chef d’Etat-major général des Forces armées congolaises ( FAC), le général de  division , Guy Blanchard Okoï, suivi du  ministre à la présidence de la République , chargé de la Défense nationale , Charles Richard  Mondjo.

L’oraison funèbre  lue  par le colonel Romuald Molongo, le directeur du personnel et de la formation décrit les mérites de l'illustre disparu. « Le commissaire colonel Christophe Tsoumou a fait montre  de son vivant d’une probité morale éprouvée et d’une rigueur méthodique dans le travail. Toujours disposé à transmettre son capital d’expérience à ses collaborateurs », souligne le document.

Le commissaire Christophe Tsoumou attachait du prix au travail bien fait et recherchait avec délectation l’excellence. « Il a œuvré inlassablement à la généralisation de la mise en  place des dossiers administratifs au sein de la Gendarmerie nationale, mais ne verra plus fleurir le résultat de ce travail qui, à n’en point douter, permettra le suivi du déroulement de la carrière de tous nos agents et leur garantira la prise en compte de tous les droits acquis en activité », a dit le colonel Romuald Molongo.

« Ce que je retiens de la vie du colonel  Christophe Tsoumou, c’est son humilité, son ardeur au travail et aussi le souci du facteur humain. Il était toujours proche des camarades entrain de prodiguer des conseils. Il avait également  le souci du travail bien fait  et de l’encadrement des jeunes. C’est un véritable soldat et un cadre que  la Gendarmerie perd », a  témoigné le colonel  Patrick Immath  Mouyoki, chef du commandement  de la  région de la Gendarmerie de la cuvette ouest.

Qui était  alors le commissaire-colonel Christophe Tsoumou ?

Né le 27 juillet 1961 à Lékana, le commissaire-colonel Christophe Tsoumou  était le directeur des services financiers au commandement de la Gendarmerie nationale,  poste qu’il a occupé de  2012 à  2015 ; directeur de l’administration et des finances  de 2007 à 2012. De 2002 à 2007, il était  le directeur de l’administration et des finances du commandement  des écoles des Forces armées congolaises. De 1998 à 2002, chef de division administration générale de la direction centrale des renseignements militaire des Forces armées congolaises ; de 1997 à 1998, directeur administratif et financier auprès du gouverneur militaire et civil du Kouilou.

De 1995 à 1997, chef de service administratif, logistique et financier de la base aérienne 02/20 à Pointe Noire. De  1989 à 1991, chef de section habillement, couchage, campement et ameublement de l’armée de l’Air.   

Le commissaire- colonel  Christophe Tsoumou  embrasse  le métier des armes dès  son jeune âge à la faveur de son admission au concours d'entrée à l’école militaire préparatoire des cadets de la révolution, faisant partie de la promotion Amilcar Cabral. En 1982, il a été engagé dans l’armée populaire nationale.  Après son obtention  au baccalauréat série D en 1984, la voie des études supérieures s’ouvre à lui, et opte pour les sciences économiques.

Le commissaire- colonel Christophe Tsoumou  laisse une  femme et  trois enfants.

Rosalie Bindika

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : l’entrée de la dépouille mortelle dans l’enceinte du commandement de la gendarmerie nationale; Photo 2 : la dépouille mortelle entourée par la fraternité d’armes.

Notification: 

Non