Examens d’Etat 2016 : le CNJ-Congo se félicite de la bonne tenue du baccalauréat général

Tirant des leçons de l’annulation des épreuves écrites du baccalauréat général, session de juin 2015, le CNJ s’était mis en ordre de bataille derrière le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, en sillonnant quelques localités du pays. Le but de ces missions de sensibilisation des élèves et du corps enseignant était de se rassurer si toutes les dispositions avaient été prises pour la bonne organisation de l’examen et l’éradication de la fraude.

« En ce jour, avec gaieté, on peut être fier, chers amis jeunes, de constater qu’on a eu un bac sans fuite de matières et le bac technique qui vient de commencer donne des signes qui nous laissent croire que cet exploit sera réédité », s’est réjoui le CNJ-Congo.

Organe consultatif du gouvernement en ce qui concerne la jeunesse, le CNJ a encouragé tous les acteurs ayant contribué à la réussite de cet examen qui ouvre la voie aux études supérieures. Il a, par exemple, cité le président de la République et le gouvernement qui ont tout mis en œuvre pour avoir un bac dit de la « Rupture ». Il n’a pas aussi oublié les acteurs pédagogiques, les membres du jury, le personnel de la direction des examens et concours qui ont brillé par un sens de patriotisme, de responsabilité et de discrétion sans pareil.

 « À ces hommes et ces femmes nous demandons de persévérer dans ce même élan. Aux jeunes élèves eux-mêmes qui ne se sont pas laissé emporter par les tentatives de faux sujets servis par les ennemis de la République, qui ont tenu bon jusqu’à la fin, nous disons merci. Même si certains ont failli céder à la tentative, par la possession des bébés lilis et des téléphones, comprenez que cette époque est passée, maintenant c’est l’heure du mérite, le bac de la rupture », poursuit la déclaration.

Le CNJ s’est, par ailleurs, félicité du travail abattu par les parents d’élèves qui ont accompagné leurs enfants depuis le 1^er jour de l’école jusqu’à l’examen, en les invitant à être assidus à l’école. « Cette année, nous n’avons pas vu les parents courir vers les marchands d’illusion pour acheter des matières au profit de leurs enfants. Ils ont accompagné l’Etat à sensibiliser les élèves à un bac sans fraude. Pour ce comportement républicain dont tous ont fait montre que tous les Congolais soient salués par ce nouveau souffle. C’est par ce genre d’acte qu’une République avance. Nous souhaitons bon succès pour la suite et invitons tous les acteurs à continuer d'observer ce comportement républicain et patriote », a indiqué Bersol Exaucé Ngambili Ibam.

Selon lui, la bonne éducation de la jeunesse est le garant le plus sûr de la prospérité d’un Etat, car, dit-il, un pays qui n’investit pas dans sa jeunesse, ne mérite pas son avenir. « Notre souhait est que le secteur de l’éducation ait toujours une position favorable quant aux investissements, car l’éducation est un progrès social… »