Erosion : l’abandon des chantiers inquiète les populations

Mardi 27 Octobre 2015 - 16:00

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Les travaux d'éradication des érosions ne sont pas encore achevés dans certains quartiers nord de la ville capitale menacés par des glissements de terrain, ce qui menace la quiétude des riverains à l’orée de la saison des pluies.

À l’arrivée de la saison des pluies, certains quartiers nord de la ville capitale sont à nouveau exposés aux risques d'ensablement. Au quartier Emeraude par exemple, le chantier du traitement d’érosion, est encore inachevé. Son abandon par une entreprise de la place inquiète la population environnante.

L’on note l’accentuation du fléau dans le neuvième arrondissement Djiri, plus précisément sur l’avenue Emeraude et le Lycée Thomas Sankara, derrière le Centre inter Etat d'enseignement supérieur de santé publique d'Afrique centrale (Ciespac).

Les populations ont subi le sinistre depuis environ trois ans. À l’heure actuelle, de nombreux dégâts à la moindre pluie sont de plus en plus redoutés, dans la mesure où ces glissements de terrain touchent plusieurs ruelles.

En effet à Brazzaville, les glissements de terrains, encore appelés érosions, ne s’observent pas que sur l’avenue Emeraude. Un peu partout dans la ville, le phénomène gagne du terrain, au point de menacer également la quiétude des populations de Ngamakosso, l’un des quartiers de l’arrondissement 6 Talangaï, des habitants du Mont Boukiero, de la cité Soprogi ainsi que du quartier Massengo dans le 9e arrondissement de Brazzaville.

Initiative palliative

Outre, les travaux de traitement officiel des érosions lancés par le gouvernement, les jeunes de certains quartiers de Brazzaville se mobilisent en vain pour endiguer le phénomène par des sacs de sable, des épaves de voitures et le planting de vétiver.

« Le vétiver est une herbe qui n’est pas évasive, il est l’idéal pour la création des haies qui peuvent servir de barrages à l’érosion et protéger les sols afin d'augmenter leur production », témoigne Dah Okaya juste, un propriétaire de parcelle.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Un cas de traitement d'érosion au quatier Emeraude au nord de Brazzaville (adiac)

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