Entrepreneuriat juvénile : 150 jeunes retenus dans le cadre du projet « prévention de la radicalisation de la jeunesse » au Congo

Les résultats des auditions des candidats dans le cadre du projet sur la « Prévention de la radicalisation de la jeunesse » en République du Congo ont été rendus publics le 9 septembre au ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique. « Il était prévu que nous puissions auditionner 210 candidats pour la première phase, mais 196 se sont présentés et ont été auditionnés. Sur les 150 retenus, il y a 40 filles pour apprendre l’entrepreneuriat afin de devenir chefs d’entreprise », a annoncé la délibération lue par Jusvi Mabika Ngassaki.

En effet, les candidats retenus vont suivre une formation au sein du Forum des jeunes entreprises. Pour rappel, le jury était composé de dix membres dont des représentants des ministères de la Jeunesse et de l’Education civique ; des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat ; de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi ; du Pnud ; du Forum des jeunes entreprises et de la Cité don Bosco.

Interrogé sur les critères de sélection, Théophile Samba, jury indépendant a cité la motivation du candidat ; sa disponibilité à participer aux différentes formations qui vont être conduites par le ministère et ses partenaires ainsi que la crédibilité du projet. « Il faut dire que la jeunesse a beaucoup de génie. Il y a eu des projets qui se sont révélés être très  porteurs et qui avaient une certaine originalité. Je crois que le jury peut se satisfaire, le Pnud et le gouvernement pour avoir donné cette chance à la jeunesse congolaise d’exprimer des talents cachés. Je crois que ces futurs entrepreneurs vont bénéficier de l’appui du ministère et de ses partenaires pour pouvoir réellement matérialiser leurs projets et contribuer au développement économique de notre pays », espère Théophile Samba.

Elaboré par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ce projet bénéficie d’un financement du gouvernement japonais à hauteur d’un million de dollars américains, soit plus de 500 millions FCFA.