En marge de l'assemblée générale de l’ONU : la RDC préside une concertation francophone

La RDC, en sa qualité de président en exercice du sommet de la Francophonie, a décidé d’organiser, le 23 septembre, en marge de la 68e assemblée générale de l’ONU une concertation ministérielle informelle de la Francophonie. Le thème retenu pour ces assises est « Les crises et les efforts de consolidation de la paix et de la sécurité dans les pays de l’espace francophone ».

Cette rencontre a profité de la tenue de cette assemblée, qui a inscrit dans son agenda les questions liées à la paix et à la sécurité internationales et qui offre aux pays francophones une opportunité pour évoquer les sujets susmentionnés et pour en discuter selon leurs propres visions.

L’initiative de la RDC, note-t-on, entre en droite ligne dans la volonté renouvelée des chefs d’État et de gouvernement de conforter le rôle de la Francophonie dans les relations internationales.

Les participants échangeront également sur les possibilités de renforcer le partenariat avec l’ONU et les organisations partenaires de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour appuyer la mise en œuvre des Déclarations de Bamako et de Saint-Boniface, dans le respect de la Charte de l’ONU, du droit international et de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États.

La représentante personnelle du chef de l’État congolais à la Francophonie, Isabel Machik Tshombe, a fait le déplacement de New York, le 21 septembre, pour les derniers préparatifs et pour prendre part à cette concertation. Cette rencontre est placée sous la direction du ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie et président de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF), une de trois instances de l’OIF.

Il est rappelé que la RDC avait accueilli les 13 et 14 octobre 2012, à Kinshasa, la XIV^e conférence des chefs d’États et gouvernements des pays ayant le français en partage. Plusieurs thématiques étaient, à cette occasion, abordées dont celle portant sur la gouvernance démocratique et les droits de l’homme.

À l’issue de ce sommet dont le thème était « Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale », les États et gouvernements participants avaient adopté, en vertu de la Charte de la Francophonie et des valeurs qu’ils promeuvent, plusieurs résolutions dont celles relatives aux situations de crise, de sortie de crise et de consolidation de la paix dans l’espace francophone.