Éducation : l’APEEC tient au respect de l’engagement décennalLundi 21 Septembre 2015 - 14:45 Face au déficit en personnel enseignant observé depuis quelques années sur toute l’étendue du territoire national, le président national de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APEEC), Christian Grégoire Epouma, qui a échangé avec le ministre Anatole Collinet Makosso, a suggéré aux autorités de faire respecter l’engagement décennal.
Dans la même lancée, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, de l’Alphabétisation, de la jeunesse et l’Éducation civique et la délégation de l’APEEC ont aussi évoqué la nécessité de recruter à la Fonction publique les jeunes sortis de certaines écoles de formation telle que l’École normale supérieure et l’École normale des instituteurs. Une solution qui ne dépend pas directement du ministère utilisateur mais plutôt du département chargé des questions de recrutement. Ils ont, par ailleurs, abordé la situation concernant les préparatifs de la rentrée scolaire 2015-2016 fixée au 1er octobre prochain, surtout la question liée aux revendications des enseignants. À ce sujet, l’APEEC qui œuvre dans le cadre de la dynamique partenariale devant exister entre les pouvoirs publics et la société civile, a affirmé sa position de médiateur entre l’État employeur et les syndicats des enseignants en privilégiant le dialogue. « Nous pensons qu’en termes d’apaisement du climat en milieu scolaire, il s’agit de pouvoir créer les conditions en amont pour qu’un certain nombre soit réglé. Nous sommes pour que quand une année scolaire est lancée qu’elle se déroule le plus normalement possible pour respecter le temps d’apprentissage. Pour cela, nos amis syndicats des enseignants savent que l’APEEC milite pour un climat apaisé en milieu scolaire qui doit être une arche de paix », a assuré le secrétaire général de la Fédération africaine des parents d’élèves.
Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Christian Grégoire Epouma remettant un document au ministre Anatole Collinet Makosso ; crédit photo Adiac
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