Ebola : le 2è malade italien est guéri !Jeudi 11 Juin 2015 - 17:43 Infecté du virus Ébola en Sierra Leone et rentré normalement, il avait présenté les 1ers symptômes deux jours après son retour en Italie. Hospitalisation. L'homme, nommé Stefano Marongiu, était rentré en mai dernier dans son île de Sardaigne, après un séjour en Sierra Leone. Il y a été volontaire de l’organisation humanitaire italienne Emergency. Deux jours après son retour, il a commencé à ressentir les premiers symptômes et a appelé lui-même l’hôpital local où il a été conduit en ambulance spécialisée. Après la confirmation de sa maladie, il a été transféré à l’institut Spallanzani, centre d’excellence contre les maladies infectieuses, à Rome. L’infirmier est le deuxième malade italien confirmé, après le cas du Dr Fabrizio Pulvirenti, un Sicilien lui aussi volontaire d’Emergency en Sierra Leone. Lui aussi a été soigné dans cet institut romain, mais pour une période un peu plus longue (près de deux mois). Ramené en Italie en avion médicalisé en novembre, c’est en janvier qu’il avait été officiellement déclaré guéri. Dans un communiqué mercredi, la ministre italienne de la Santé Beatrice Lorenzin, s'est félicitée de cette deuxième guérison, signe selon elle de « l'excellence du système de santé italien ». Il est un fait qu’une certaine expertise s’est mise en place, les deux malades ayant bénéficié des thérapies d’expérimentation autorisées exceptionnellement par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui commencent aussi à être appliquées en Afrique. Après plus d’un an, Ebola donne des signes d’essoufflement dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest où l’épidémie a sévi : Guinée, Sierra Leone et Libéria. Dans ce dernier pays, les autorités sanitaires et l’OMS l’ont déclarée totalement vaincue, mais il subsiste quelques faibles poches dans les deux autres. La maladie a fait un total de 11.000 morts dans la sous-région. La coopération internationale a été de beaucoup pour endiguer un mal qui a commencé à induire une sorte de discrimination. Les malades occidentaux étaient rapidement évacués dans leurs pays d’origine, Etats-Unis, Grande-Bretagne et Espagne, et soignés. Mais les malades africains étaient abandonnés à leur sort, souvent la mort. La communauté internationale a fini par réagir à cet apartheid. « À peine avons-nous eu connaissance de la positivité du patient à ce virus qu'une exceptionnelle collaboration internationale s'est déployée grâce à laquelle nous avons pu avoir immédiatement accès aux médicaments pour le traitement », a expliqué la ministre italienne. De son côté, le Dr Pulvirenti pour repartir en Sierra Leone a offert son sang pour sauver d’autres malades. Ebola est supposé ne pas attaquer une personne guérie dont le sang peut renforcer l’immunité des malades. Lucien Mpama Notification:Non |