Droits de l’homme : Oeuvre sociale pour le développement outille ses membres

Vendredi 4 Mai 2018 - 18:30

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L’ONG a organisé, du 3 au 5 mai à Kinshasa, une session de formation en expertise médico-légale des victimes de torture, traitements cruels, inhumains et dégradants, en vue d’assurer l'efficacité de ses adhérents dans l’accomplissement de leur mission sur le terrain.

 

 La formation en expertise médico-légale des victimes de torture, traitements cruels, inhumains et dégradants qui constitue la première d’une série de trois sessions, vise à donner aux bénéficiaires des outils nécessaires pour l’exercice de leur mission sur le terrain.

Expliquant les objectifs poursuivis par Oeuvre sociale pour le développement (OSD) en organisant cette formation, l'administrateur-coordonnateur de cette ONG, Dieudonné Kabasonga, a indiqué qu'elle consistait en la connaissance du protocole d’Istambul qui donne toutes les pratiques et toutes les stratégies à appliquer pour assister les victimes de la torture, des traitements cruels, inhumains et dégradants. « Ils doivent avoir connaissance sur ce qui est fait sur le plan des normes, sur le plan national et international », a-t-il souligné.

Parlant des textes, Dieudonné Kabasonga a fait savoir que sur le plan national, la RDC a la loi sur la pénalisation de la torture et, sur le plan international, il a évoqué le Protocole des Nations unies sur la torture que la RDC a ratifié. « L’objectif poursuivi est la connaissance de ce protocole d’Istambul, pour permettre à ceux qui sont sur le terrain de savoir ce qu’ils sont en train de faire et comment assister les victimes de torture, traitements cruels, inhumains et dégradants », a-t-il ajouté.

Notant l’opportunité de cette formation, Dieudonné Kabasonga a relevé que c’était depuis les années 2000 que l’OSD était sur la thématique torture. Et cette opportunité s’est présentée, avec le soutien de RCN, pour permettre une mise à niveau des membres qui travaillent sur le terrain. « Il y a d’autres qui sont déjà partis et qui sont sur le terrain. On forme également ceux-ci pour qu’ils aient connaissance de ces normes juridiques, des pratiques sur le plan médical, sur le plan psycho-social pour qu’ils sachent comment intervenir et assister toutes ces victimes », a précisé Dieudonné Kabasongo.

Dans le programme de cette session de formation, l’administrateur-coordonnateur de l’OSD a dit que les matières à développer devraient avoir trait aux normes juridiques nationales et internationales, aux preuves physiques et psychologiques de la torture, l’entretien avec une victime (comment s’approcher d’une victime, les pratiques à avoir devant elle). « Tout ceci constitue la procédure recommandée par le Protocole d’Istambul », a-t-il conclu.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Les participants à la session de formations /Adiac

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