Droits de l’Homme : l’Adhuc invite le gouvernement à respecter les normes internationales

L'activité est organisée par l’Association pour les droits de l’Homme et de l’univers carcéral (Adhuc), en partenariat avec la Fondation nationale pour la démocratie. Les vingt-cinq participants, parmi lesquels les représentants des partis politiques, des ONG des droits de l’Homme, des syndicats, de la presse, des responsables de l’application de la loi, ainsi que des citoyens indépendants vont discuter autour des questions liées à la "détention arbitraire au Congo".

Selon le président de l’Adhuc, Loamba-Moke, cet atelier vise plusieurs objectifs, à savoir la mobilisation des acteurs de la société civile pour lutter contre l’injustice politique en République du Congo ; l’élaboration d’un plaidoyer en direction des autorités nationales et internationales pour mettre fin à la détention arbitraire des prisonniers politique au Congo et la lutte contre la surpopulation carcérale.

Ainsi, pour lui, plusieurs citoyens congolais sont victimes des détentions préventive et arbitraire. Il a, par exemple, cité les cas Jean-Marie Michel Moukoko dont le procès vient de s’ouvrir à la Cour d’appel de Brazzaville, Paulin Makaya, André Okombi Salissa, Ghys Fortunin Dombet-Bemba.

« Depuis quelques temps, des vagues d’arrestations arbitraires sont perpétrées par la force publique sur les chefs de l’opposition et leurs militants. Cet atelier constitue une sonnette d’alarme contre l’injustice qui règne au Congo », a-t-il indiqué.

Notons que cet atelier s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale « Trop c’est trop » que l’Adhuc mène depuis plus d’une année.