Droits de l’ Homme : il y a des avancées qu’on ne peut sous-estimer au Congo, selon Mutoy Mubiala

« La situation des droits de l’Homme au Congo est comparable à celle de la plupart de nos pays. Il y a des efforts qu’on doit faire, mais il y a aussi des avancées qu’on ne doit pas sous-estimer », a-t-il fait remarquer. « Si vous prenez la Constitution congolaise, il y a ces avancées significatives, dont l’abolition de la peine de mort, la parité homme/femme et un certain nombre de dispositions prises au sujet du dialogue (…). Nous devons donc travailler sur ces aspects et bien d’autres pour aider le peuple congolais à vivre en réalité ses droits qui sont consacrés dans des instruments internationaux auxquels la République du Congo fait partie », a souligné Mutoy Mubiala.

L’émissaire de l’ONU s’exprimait à l’issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso. Il était venu « faire le compte- rendu des activités » et autres résultats de la mission qu’il a effectuée au Congo. Durant cette mission, l’équipe du Haut-commissariat aux droits de l’Homme a discuté avec tous les acteurs sur la situation des droits de l’Homme au Congo et fait un rapport sur les recommandations en vue du « renforcement de la coopération » entre les deux parties.

« Notre mission avait pour but aussi de relever auprès des personnes, des ONG, etc. leurs préoccupations qui vont être partagées avec le gouvernement congolais et les institutions internationales pour qu’on puisse travailler de concert, en vue de l’amélioration de la situation des droits de l’Homme », a précisé Mutoy Mubiala. « Le Haut-commissariat aux droits de l’Homme fera le rapport au gouvernement qui a la priorité dans ce domaine », a-t-il indiqué, ajoutant que s’il y a des « ratés » dans ce domaine au Congo, les deux parties chercheront toujours les voies et moyens nécessaires pour améliorer la situation.

Interrogé sur la situation dans le département du Pool, l’émissaire des Nations unies a dit que le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme et le gouvernement vont travailler pour le retour rapide dans des conditions de dignité et de sécurité des personnes déplacées. « Nous avons entendu parler de génocide (…), mais ce n’est pas le cas », a-t-il conclu.