Droit à la citoyenneté en Italie : la bataille pas loin de prendre fin

Jeudi 28 Décembre 2017 - 13:09

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Depuis treize ans, l’Italie discute ferme de la manière pour un enfant étranger né sur son territoire ou y ayant grandi pour accéder à la citoyenneté. Depuis lors, deux camps se dessinent et aucun d’eux ne l’emporte, ni dans l’opinion ni au parlement. Partisans de l’ius soli, le droit du sol (avec une citoyenneté automatiquement acquise pour tous ceux qui sont nés sur le territoire), et l’ius sanguinis, le droit du sang pour une citoyenneté qui ne peut « s’acquérir » autrement que par les parents qui doivent eux-mêmes être Italiens.

Si, grosso modo, on peut distinguer une gauche partisane de la première solution et une droite acquise quant à elle au droit du sang, les débats au parlement ne sont pas forcément aussi bien répartis.

Durant la semaine, le président du Sénat, Pietro Grasso (de gauche), a bretté fort avec les partisans de Silvio Berlusconi réunis au sein du parti Forza Italia. Les débats se sont enflammés sur les préliminaires autour de cette question. Les seconds reprochent au premier d’avoir inscrit cette question brûlante à l’ordre du jour des travaux, une manœuvre vue comme destinée à « bâcler » le débat en cette période des fêtes de fin d’année. A suivre.

 

Célestin Loubeto

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