Distinction : une Française élevée au grade de chevalier de la Légion d’honneur

« Je mesure que c’est un grand honneur de recevoir les insignes en votre présence, et c’est un grand honneur également de recevoir les insignes à la Case De-Gaulle, maison pour laquelle j’ai travaillé. La réception de ces insignes est pour moi une incitation à travailler encore mieux au service de la diplomatie française et européenne », a déclaré la récipiendaire.

Cette cérémonie de décoration s’est déroulée le 22 juillet à la Case De-Gaulle, en présence de plusieurs autorités politiques et militaires.

« En l’espace de quelque trois mois, c’est à nouveau un temps fort de la relation entre le Congo et la France dans ce domaine, dont l’objet est de mettre en valeur les mérites de celles et ceux qui ont contribué de manière éminente à faire vivre cette relation. En effet, le 25 avril, beaucoup d’entre nous s’en souviennent, était créé la section congolaise de la Société des membres de la Légion d’honneur », a déclaré l’ambassadeur de France au Congo, Jean-Pierre Vidon.

Après avoir rappelé le rôle que joue le Congo dans la recherche de la paix à travers son président Denis Sassou N’Guesso, le grand chancelier de la Légion d’honneur, le général Jean-Louis Georgelin, a également rappelé le rôle joué par le général De Gaulle lorsqu’il lança en 1940, à Brazzaville, le Conseil de défense de l’empire.

Après un diplôme de l’Institut d’études politiques et de l’École des hautes études en sciences sociales, Isabelle Edet a intégré le ministère des Affaires étrangères il y a 35 ans. Elle a occupé plusieurs postes dans l’Administration centrale et à l’étranger.

Elle a découvert l’Afrique, notamment Brazzaville, en 2007 en qualité de première conseillère avant d’être affectée quatre ans plus tard à Cotonou, au Benin. Elle a aussi exercé dans le domaine des investissements.

« Sa manière de servir, marquée par un sens aigu du service public, a été pleinement et légitimement reconnue par sa nomination au grade de chevalier de la Légion d’honneur », a souligné le général Jean-Louis Georgelin.