Discrimination raciale : un combat sans relâche pour l’UnescoVendredi 23 Mars 2018 - 17:00 La lutte se poursuivra à travers la coalition internationale des villes inclusives et durables soutenues par l’agence onusienne, explique sa directrice générale, Audrey Azoulay, dans son message publié le 21 mars, à l’occasion de la journée dédiée à la cause. Audrey Azoulay poursuit que les nombreuses collaborations mises en places ces dernières années avec les experts, responsables politiques locaux et internationaux, les écoles, des musées et bien d’autres témoignent leurs engagements. Selon elle, le projet au long cours « La route de l’esclave », lancé en 1994, a ainsi œuvré de manière décisive à une meilleure connaissance de la traite des esclaves. « Le partenariat passé en 2014, avec la Juventus de Turin, a réaffirmé la nécessité et l’urgence de lutter contre toute discrimination dans le sport », avant d’ajouter : « L’an dernier, c’est sous le patronage de notre organisation qu’a été inaugurée l’exposition dénommée "Nous et les autres-préjugés au racisme" au Musée de l’homme à Paris ». Cette année, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée sur le thème « Promouvoir la tolérance, l’inclusion, l’unité et le respect de la diversité dans le contexte de la lutte contre les discriminations raciales ». Elle est à l’initiative de l’Organisation des Nations unies depuis 1966, afin de commémorer les victimes d’une manifestation pacifiste réprimée dans le sang par la police en Afrique du Sud, au temps de l’Apartheid. L’idéologie raciste ne peut être durablement combattue que par les armes de l’esprit. La science, d’abord, qui dévoile la supercherie de la pensée raciste et met au jour ses ressorts sociaux, idéologiques, politiques et historiques. L’éducation, ensuite, qui enseigne qu’être autre n’est pas être moins et que la diversité est une richesse qui doit être respectée ainsi. Par la culture, enfin, qui seule est capable de substituer aux hiérarchies meurtrières une représentation du monde façonnée par la conscience d’appartenir à une humanité commune.
Lydie Gisèle Oko Notification:Non |