Diplomatie : l’ambassadeur Abdelouahab Osmane fait ses adieux au Congo

Le diplomate algérien qui se dit ému de quitter le Congo, a salué « un peuple qui m’a tant aidé durant mon séjour en République du Congo », a confié à la presse Abdelouahab Osmane. «Après 5 ans et 5 mois de service à Brazzaville, je rentre satisfait. Je laisse un pays en évolution… », a-t-il ajouté, admettant que son plus grand souvenir  durant son séjour congolais, a été les onzièmes Jeux africains de Brazzaville. « Ces jeux ont été une grandiose aussi bien sur le plan de spectacles que sur le plan de la mobilisation populaire et des infrastructures », a salué l’ambassadeur sortant.

Les relations diplomatiques entre Brazzaville et Alger ont été scellées depuis l’époque des indépendances africaines. D’ailleurs, les relations économiques et commerciales entre les deux pays furent un modèle de coopération Sud-Sud dans les années 70 et 80. Plusieurs générations de cadres congolais ont été formées en Algérie, et presque chaque année, le pays offre une cinquantaine de bourses dans de différentes spécialités. « Nous avons évoqué lors de l’entretien, les perspectives de leur développement au profit des deux peuples » a indiqué le diplomate algérien.

Outre les questions suscitées, les deux pays partagent des points de vue similaires sur certain nombre de questions internationales et régionales. Il s’agit, en effet, de l’épineuse question de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU dont le sujet a été l’objet d’un mini-sommet à Windhoek (Namibie).  Sera donc mis en place un mécanisme de consultations entre les deux ministères des Affaires étrangères afin, a-t-il justifié, de consolider cette tradition de concertation entre les deux diplomaties.

A en croire le diplomate Abdelouahab Osmane, une feuille de route claire est tracée entre les deux peuples.  « Chaque ambassadeur de notre pays qui viendra travailler à Brazzaville, est appelé à faire appliquer la feuille de route et œuvrer pour la continuité. Mon successeur fera donc en sorte que la feuille de route que nous avions tracées avec la partie congolaise soit respectée », a-t-il conclu.