Diplomatie : hommage à Simon BolivarMercredi 18 Décembre 2013 - 16:36 À l’occasion des 183 ans de la mort de Simon Bolivar, l’ambassadrice du Venezuela au Congo, Norma Borges, a organisé, le 17 décembre à Brazzaville, une cérémonie pour rendre hommage à cet homme politique surnommé le Libérateur, principal acteur de la lutte pour l’indépendance de l’Amérique du Sud contre l’Espagne Plusieurs ambassadeurs accrédités au Congo, des étudiants en espagnol et d’autres invités de marque ont pris part à cette cérémonie commémorative qui a eu pour cadre le Centre culturel russe. Dans son discours, la diplomate vénézuélienne a mis en exergue les qualités de Simon Bolivar, grande figure tutélaire de l’indépendance sud-américaine. Ce dernier, a-t-elle dit, a contribué de manière « décisive » à l’indépendance de cinq pays d’Amérique du Sud, à savoir, la Colombie, la Bolivie, le Pérou, l’Équateur et le Venezuela. « Simon Bolivar est synonyme de gloire. Cent quatre-vingt-trois ans ans après son dernier souffle, cet habitant rebelle de Caracas, qui décida d’affronter l’empire colonial, est plus vivant que jamais dans la voix d’un peuple qui le nomme et se réfèrent aux pensées émancipatrices qu’il a développées tout le long de sa vie », a rappelé Norma Borges, rappelant que cette cérémonie commémorait la disparition de Simon Bolivar, mais aussi que « se souvenir de l’homme [faisait] image ». Elle a également évoqué les recherches scientifiques diligentées par le défunt président Hugo Chavez en 2010, afin de déterminer les causes de la mort du libérateur. Ainsi, a-t-elle indiqué, on a appris que Simon Bolivar était décédé d’une infection respiratoire chronique, aggravée par une infection. « La vigueur de la pensée de Bolivar est indiscutablement intacte dans la Révolution bolivarienne, tant au Venezuela que dans notre Amérique. Ses idées de liberté et de souveraineté demeurent le moteur de profonds changements. Le Commandant Hugo Chavez a été le fidèle continuateur des idéaux bolivariens et fut celui qui a mis en œuvre la pensée de Bolivar », a-t-elle dit. « Aujourd’hui, jour de souvenir du Libérateur de l’Amérique et de sa pensée, il convient de rappeler que Simon Bolivar avait déclaré, en février 1819, que le système de gouvernement le plus parfait était celui qui procurait le plus de bonheur, la sécurité sociale et une grande stabilité politique », a rappelé la diplomate. S’agissant du processus révolutionnaire bolivarien, qui continue à faire du chemin, elle a reconnu qu’il restait encore beaucoup à faire, assurant, comme l’avait dit le commandant Hugo Chavez, « que les prodiges futurs devraient être supérieurs ». Simon Bolivar est mort le 17 décembre 1830 à l'âge de 47 ans, après avoir déclaré espérer que sa mort permette « la consolidation de l’union et la disparition des partis ». Yvette Reine Nzaba Légendes et crédits photo :Photo 1 : La diplomate Norma Borges. Photo 2 : Les invités (© DR). |