Développement : « L’enseignement supérieur doit jouer un rôle moteur en Afrique », selon Anaté Kouméalo

24-06-2013 06:15

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Du 20 au 22 juin à Lomé (Togo), le Réseau ouest et centre africain de recherche en éducation (Rocare) a organisé deux ateliers régionaux de formation en méthodologie de la recherche en vue d’améliorer les politiques ainsi que les pratiques éducatives et de développer l’expertise dans la région

Le premier atelier, organisé dans le cadre de la huitième édition du programme des subventions pour la recherche en éducation, visait à donner aux jeunes chercheurs responsables des équipes lauréates les armes méthodologiques en recherche qualitative en vue de leur permettre de réaliser un travail exempt de lacunes et de produire des rapports de recherche de qualité.

Le second atelier était destiné aux enseignants-chercheurs et administratifs du réseau issus de huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, dont le rôle est de former un vivier de formateurs seniors susceptibles d’accompagner les jeunes chercheurs dans leurs recherches.

Le coordinateur national du Rocare au Togo, Dzek Amévigbé, estime que la formation des jeunes doctorants en matière de recherche a eu un impact bénéfique pour le Togo.

La directrice de cabinet du ministère togolais de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Anaté Kouméalo, a expliqué que les facteurs influant sur la façon dont l’enseignement supérieur peut jouer sur la croissance économique et les services à la communauté varient d’un pays à l’autre, mais l’évidence de son impact sur la croissance économique et sur la réduction de la pauvreté est aujourd’hui indéniable. « L’enseignement supérieur doit donc jouer un rôle moteur dans nos pays, si nous voulons prospérer dans une économie mondiale où le savoir est devenu un facteur stratégique », a-t-elle affirmé.

Noël Ndong