Développement : le Système des Nations unies et les médias s’associent pour travailler en faveur de la population congolaise

 L’atelier s’est déroulé au Centre d’information et de documentation des Nations unies. Les chefs d’agence des différents Systèmes des Nations unies ont échangé sur leurs attentes vis à vis des médias, ainsi que sur leur contribution, tout en gardant à l’esprit l’amélioration des conditions de vie de la population.

Dans son mot de bienvenue, Prosper Mihindou, chef du Bureau des Nations unies, a mis l’accent sur le sens élevé du partenariat qui doit guider aussi les professionnels des médias et tous les responsables travaillant dans les différentes structures onusiennes au Congo. La première communication de cet atelier a porté sur la présentation de la stratégie officielle de communication des Nations unies au Congo allant de 2014 à 2018. Selon l’exposant, la stratégie est fondée sur cinq axes essentiels et importants, notamment : le renforcement de la gouvernance et du niveau d’éducation ; l’amélioration des programmes de développement local ; favoriser une meilleure protection des couches sociales vulnérables ; et le développement équilibré, soutenable et durable.

Le représentant de l’Unicef au Congo, le Dr. Aloys Kamuragiye, s’est dit ravi de la qualité du travail abattu par le ministère délégué au Plan qui a réussi à réunir tous les systèmes permettant la réalisation effective des projets au profit de la population congolaise. « Nous allons tout mettre en œuvre, afin que ces axes prioritaires aient des effets bénéfiques sur les populations et les Institutions ; la protection des personnes âgées, des femmes et enfants, ainsi que la bonne tenue des élections à venir », a-t-il déclaré. 

Les différents chefs d’agence présents à l’atelier, ont mis l’accent sur les informations fondées sur les résultats, qui peuvent améliorer les conditions de vie de la population congolaise. « Il y a lieu de se pencher sur les défis du développement : la formation du capital humain, l’accès aux services sociaux de base, l’agriculture, ainsi que l’amélioration des conditions de travail des journalismes », ont-ils martelé.

À la clôture de l’atelier, les acteurs de la presse présents ont dressé le bilan du partenariat Nations unies et médias. Il ressort de cet échange que la volonté existe, seulement les opportunités créées restent insuffisantes d’un coté et de l’autre. Cependant, ce qu’il y a lieu d’améliorer touche aussi bien le choix des thèmes à traiter. Car ceux-ci doivent porter sur des sujets spécifiques.

En s’appuyant sur des exemples concrets, le représentant du FAO au Congo, Dieudonné Koguiyagda, a développé la thématique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui, selon lui, implique : la production agricole, la transformation des produits, les voies d’écoulement sur le marché, la diversification, la lutte contre la pauvreté, la recherche scientifique, etc. « Le journaliste doit pouvoir traiter en profondeur le sujet qu’il se propose de travailler. Il ne s’agit pas de le traiter de façon superficielle », a-t-il insisté.