Crise en Libye : les Emirats arabes unis optimistes sur une solution pacifique

03-05-2017 12:00

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À l’issue de la rencontre le 2 mai à Abou Dhabi entre les principaux protagonistes de la crise libyenne, notamment le Premier ministre Fayez al-Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar, les Emirats arabes se sont dits optimistes sur une solution pacifique à  cette crise.

Le chef du gouvernement d’union nationale soutenu par l’ONU et la communauté internationale et son rival qui dirige les forces armées des autorités installées dans l’est du pays s’étaient rencontrés dans les Emirats pour tenter de trouver une solution à l’impasse politique et sécuritaire en Libye.

Dans un communiqué rendu public tard dans la soirée le même jour, le ministère des Affaires étrangères des Emirats a souligné que la rencontre entre les deux principaux acteurs libyens suscite de « l’optimisme quant à une solution politique ». « C’est un pas important dans le processus politique du pays (…). Pour garder un rôle de soutien aux efforts visant à mettre fin à la crise libyenne, la communauté internationale doit nommer un nouvel émissaire en Libye », a ajouté le ministère. À ce sujet, l’ONU a d’ores et déjà proposé le Palestinien Salam Fayyad pour remplacer l’actuel émissaire Martin Kobler, mais les Etats-Unis s’en sont opposés en mettant leur veto.  

Malgré la nécessité exprimée de nommer un nouvel émissaire des Nations unies pour ce pays, les Emirats ont reconnu que l’ONU et son émissaire actuel ont « joué jusqu’ici un rôle significatif dans le processus politique » pour tenter de ramener la paix en Libye.

Engluée dans une interminable crise six ans après la révolte ayant mis fin au régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est toujours victime d’une insécurité persistante, d’une économie en lambeaux et de rivalités politiques.

Rappelons que depuis son entrée en fonctions à Tripoli en mars 2016, le gouvernement d’union n’est toujours pas parvenu à asseoir son autorité sur l’ensemble du pays. Quant aux deux protagonistes, leur rencontre d’Abou Dhabi est la deuxième du genre après celle qui avait eu lieu en janvier 2016 peu après la désignation de Fayez al-Sarraj à la tête du gouvernement d’union nationale.

Nestor N'Gampoula

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