Crise centrafricaine : la Commission d’enquête internationale demande à toutes les parties de faire preuve de retenue08-04-2014 13:28 Lors d’une conférence de presse, le 8 avril à Bangui, au terme d’une mission de quatre semaines de la Commission d’enquête internationale en Centrafrique, le président de cette instance, Bernard Acho Muna, a souligné l’urgence pour toutes les parties, dont les médias et les ONG, de faire preuve de retenue dans l’appréciation des évènements en cours Le président de la commission a lancé cet appel en attendant la publication du rapport intérimaire, qu’il présentera en juin prochain au Conseil de sécurité des Nations unies. La Commission d’enquête internationale, a-t-il souligné, invite particulièrement les médias à observer scrupuleusement les règles d’éthique et de déontologie qu’exige la profession. « Le droit à l’information est un droit fondamental qui ne doit en aucun cas être confondu avec de la propagande qui, elle, ne fera qu’envenimer la situation qui prévaut actuellement en Centrafrique », a-t-il insisté. Rappelant l’engagement de la Commission d’enquête internationale, qui est une institution indépendante, Bernard Acho Muna a dit que cette instance allait assumer pleinement ses responsabilités et s’acquitter avec impartialité du mandat que lui a confié le Conseil de sécurité des Nations unies. Il a rappelé que la Commission d’enquête internationale rassemble, examine et analyse actuellement toutes les informations concernant les allégations de violations du droit international humanitaire et de violations généralisées des droits de l’homme et d’exactions qui sont commises de le 1er janvier 2013 à ce jour. Ceci, conformément à la résolution 2127 du 5 décembre 2013 du Conseil de sécurité des Nations unies, par laquelle elle a été créée. Nestor N'Gampoula |