Côte d’Ivoire : une école internationale antiterroriste ouvrira ses portes en septembre

26-01-2018 13:00

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L’annonce a été faite par le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, et l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson.

Le diplomate français a indiqué que le centre de formation international à la lutte antiterroriste, voulue par les présidents français, Emmanuel macron, et ivoirien, Alassane Ouattara, aura d’abord une « vocation régionale » puis « internationale ». Il y avait « un besoin dans la région », victime d’attaques djihadistes récurrentes, notamment au Burkina, au Niger et au Mali voisins, a rappelé Gilles Huberson.  

Située à Jacqueville, une station balnéaire à une trentaine de km à l’ouest d’Abidjan, cette école accueillera à son ouverture, en septembre, des cadres avant de recevoir les premiers stagiaires au premier trimestre 2019. Elle recevra surtout des membres des forces de sécurité, mais aussi des fonctionnaires ou agents pouvant être concernés. 

Selon le ministre ivoirien, l’établissement formera des unités pouvant intervenir rapidement sur des attentats mais aura aussi une expertise en matière d’identification ou de mode opératoire. Il sera « une pièce essentielle de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France », a précisé Hamed Bakayoko.

Le diplomate français et le ministre ivoirien n’ont pas communiqué à la presse le montant qui sera investi pour la création de cette école ou les fonds nécessaires à son fonctionnement, mais ils ont seulement assuré que la France apportera son soutien au projet.

Le centre de Jacqueville, situé sur un site qui permet toutes sortes d’exercices, vise à devenir une référence mondiale, a-t-on indiqué de source sécuritaire. Outre le centre de formation à la lutte antiterroriste, d’autres centres, comme une école de déminage au Bénin, fonctionnent déjà en Afrique de l’ouest.

L’ouverture prochaine de l’école de lutte contre le terrorisme en Côte d’Ivoire est saluée par la population qui redoute de nouvelles attaques terroristes après avoir connu, en mars 2016, un attentat qui avait fait dix-neuf morts dans la station balnéaire de Grand-Bassam. À cette occasion, des djihadistes avaient ouvert le feu sur la plage et les terrasses de restaturants et d’hôtels.   

 

 

Nestor N'Gampoula

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