Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara promet d’investir dans l’armée pour mettre fin aux troubles07-08-2017 12:30 Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a assuré dimanche à la veille de la célébration du 57e anniversaire de l’indépendance de la Côte d'Ivoire qu’il investira davantage dans les forces armées pour mettre fin aux troubles qui secouent ce pays depuis le début de cette année. « Nous investirons encore plus dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des forces de défense et de sécurité », ainsi que dans leur « formation », a déclaré le chef de l’Etat ivoirien. « Un important travail de reprise en main de notre armée est plus que jamais nécessaire », a-t-il ajouté, précisant que des « équipements nécessaires » seront mis à la disposition des forces armées. L’objectif est de « créer une armée véritablement républicaine », « réconciliée dans ses différentes composantes », et « services de la nation » pour protéger la population et les institutions. Dans une allocution de 20 minutes retransmise à la télévision nationale, Alassane Ouattara a appelé à plusieurs reprises à la réconciliation nationale et l’union des 23 millions d’Ivoiriens, toujours marqués par la crise. L’engagement d’investir dans les forces de l’ordre vient à point nommé, puisque que la Côte d’Ivoire est secouée depuis janvier par plusieurs mutineries d’anciens rebelles intégrés à l’armée. Ces derniers ont revendiqué et obtenu d’importantes primes pour baisser les armes. Malgré cela, le pays connaît depuis quelques semaines une série de braquages contre les postes de police et de gendarmerie perpétrés par des hommes en armes non-identifiés. Et pas plus longtemps que deux jours avant les Jeux de la Francophonie, des assaillants avaient attaqué l’école de police en plein centre d’Abidjan. Plusieurs analystes de situation en Côte d’Ivoire estiment que la politique de réconciliation prônée par le président Alassane Ouattara, et enclenchée depuis son arrivée au pouvoir, est loin de satisfaire les attentes des Ivoiriens au motif que les divisions persistent dans le pays.
Nestor N'Gampoula Notification:Non |