Copax : la CDS recommande la poursuite du dialogueLundi 18 Décembre 2017 - 17:15 La recommandation a été faite au terme de la 18e session ordinaire du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax), tenue le 16 décembre en RDC, consacrée à la situation géopolitique et sécuritaire dans trois pays (Cameroun, RCA, RDC).
La Commission de défense et de sécurité (CDS) a recommandé, s’agissant de la République centrafricaine (RCA), la tenue d’une conférence spéciale avec les pays voisins ; l’appui des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) pour la levée de l'embargo sur les armes; la restitution des équipements militaires sortis du territoire lors de différentes crises que ce pays a connues. Quant à la République démocratique du Congo (RDC), elle a recommandé « une plus grande implication de la CEEAC », en ce qui concerne le processus politique, de paix et de stabilisation, en collaboration avec les autres acteurs internationaux. Les participants ont également exhorté à la finalisation de l’étude sur la gouvernance sécuritaire au niveau de la sous-région d’Afrique centrale. Ensuite, la CDS a recommandé au Conseil des ministres d’instruire le secrétariat général de se rapprocher des autorités compétentes de la République du Cameroun en vue de finaliser le processus d'implantation du Dépôt logistique régional de la Fomac dans ce pays, en tenant compte des conditions de l’Union africaine sur la co-localisation avec la Base logistique continentale. En outre, la CDS a exhorté de faire appliquer, par les Etats membres, l’article 27 du protocole du Copax relatif à son financement. Cet article dispose que « le fonctionnement du Copax relève du budget de la CEEAC. Il est créé un fonds d'affectation spéciale alimenté notamment par les contributions exceptionnelles des Etats membres et des donateurs extérieurs, destiné exclusivement à la réalisation des activités du Copax ». En ce qui concerne l’exercice communautaire Fomac 2018, les membres de la CDS ont chargé les trois Etats pressentis comme coorganisateurs (Gabon, Cameroun et Congo) de procéder à des consultations internes au niveau des chefs d’état-major généraux de leurs armées respectives et de transmettre leurs conclusions aux Etats membres à travers le secrétariat général de la CEEAC. Yvette Reine Nzaba Notification:Non |